Naruto et Naruto Shippuuden • CaptaiNaruto

Naruto • "Les cinq grandes nations en danger" par Cavas - Chapitre 40 :: CaptaiNaruto

Sommaire

Saison 1 :

Saison 2 :


Chapitre 40 : Kakashi et le Jardin d’Eden (1ère partie)

-Tu m’as demandé ? Demanda Sasuke qui venait de faire irruption dans le bureau de Naruto.
-Oui, comme j’ai un peu de temps libre devant moi, je voulais en profiter avant que quelqu’un ne vienne me voir pour me donner du travail, et puis cela fait longtemps qu’on n’a pas discuté tous les deux.
-On s’est vu il y a deux jours, lui rappela Sasuke.
- C’était dans le cadre du travail, ce n’est pas la même chose. Je voulais parler d’une discussion entre amis.
-D’accord, mais je n’ai pas beaucoup de temps devant moi, dit Sasuke.
-Tu ne me la feras pas, je sais que c’est le moment de ta pause. Et oui, être Hokage me donne accès à certaines informations, confia Naruto en voyant le regard interrogatif de son ami.

-C’est vrai, mais je profite de ce temps-là pour prendre de l’avance dans certains dossiers. Tu devrais essayer, toi qui te plains trop souvent d’être surchargé de boulot.
-Non merci ! Le temps de la pause est fait pour se reposer, et puis ce n’était pas comme si j’en avais autant que ça.
-Quel Hokage paresseux tu fais, soupira Sasuke.
Les deux amis échangèrent un regard et sourirent. Cela faisait longtemps qu’ils n’avaient pas passé un tel moment ensemble.

-Au fait comment se prépare Itachi pour l’examen ? Demanda Naruto.
-Ne t’inquiètes pas, mon fils se prépare comme il se doit.
-Oh ça va, je ne faisais que demander. Vu que Minato subit un entraînement plutôt intensif…, commença Naruto en laissant sa phrase en suspens.
-Tu penses que ton fils est plus fort que le mien ?
-Je n’ai pas dit cela, reprit Naruto, mais ils risquent de se retrouver face à face lors de l’examen. Si cela arrive je veux leur combat soit comme celui qu’on n’a jamais eu lors de notre premier examen.
-L’assaut d’Orochimaru sur le village avait empêché la fin de l’examen. Tu avais eu de la chance, car cela t’avais empêché de subir une défaite cuisante, dit Sasuke en souriant.
-Moi, une défaite cuisante ? Qui se la coulait douce, pendant que j’affrontais Gaara ? Si mes souvenirs sont exacts, tu étais en train de te faire laminer avant mon arrivée.
-Cet épisode mis à part, tu oublies qu’on a fini par s’affronter par la suite, et que c’était moi qui en étais ressorti vainqueur.
-Ce combat-là ne compte pas. Je voulais juste t’empêcher de quitter le village, tu n’étais plus, à l’époque, le Sasuke que je voulais tant affronter.
-On a aussi manqué de chance quand on a repassé l’examen des années plus tard après avoir vaincu le Juubi, rappela Sasuke.
-Ouais, il ne restait plus que nous deux après la deuxième épreuve et ils ont décidé de nous faire passer.
-Ce fut l’examen le plus court de l’histoire d’après ce qu’ils ont dit.
-On avait fait exprès de mettre tous les autres participants hors-jeu afin de pouvoir s’affronter, dit Naruto.
-Nos fils seront peut-être plus chanceux que nous, déclara Sasuke.

Soudain, quelqu’un frappa à la porte.
-On dirait que le travail m’appelle, murmura Naruto à l’adresse de son ami. Entrez, ordonna-t-il.

La porte s’ouvrit laissant passer Shikamaru qui tenait une pile de papiers dans ses bras. Sasuke s’avança vers lui et l’aida à tout décharger sur le bureau de Naruto, qui soupira.

La journée risque d’être longue, pensa celui-ci.

-Que m’apportes-tu là Shikamaru ? Demanda-t-il.
-Ce sont les laissez-passer des participants des autres villages, répondit-il. Cela leur permettra de circuler librement à Konoha pendant la durée de l’examen. Mais il nous faut ta signature sur chacune d’elle avant de les envoyer.
-Sur chacune d’elle ? Il n’y a pas un moyen plus court Shikamaru ?
-J’ai bien peur que non, et il faut que tout soit prêt d’ici deux jours pour pouvoir tout envoyer dans chaque village afin qu’il puisse les recevoir avant la fin de la semaine.
-Allez Shikamaru, je suis sûr qu’il doit y avoir un moyen pour faire cela rapidement. En plus, ce sera bénéfique à tous les deux car tu pourras les avoir rapidement pour les envoyer à temps.
-Il y a bien un moyen pour que tu n’aies pas à tout faire tout seul, mais je ne miserais pas trop sur ça à ta place.
-Cela ne coûte rien de l’entendre quand même, dit Naruto.
-Il faut la signature de l’Hokage ou de quelqu’un d’égale importance. Donc si tu peux convaincre Tsuande-sama de t’aider, ça ira beaucoup plus vite.
-En effet, tu as raison, c’est sans espoir. Je vois déjà sa réaction, je me ferai sûrement sermonner de vouloir chercher à « fuir mes responsabilités », comme elle le dit si bien. Je ferai tout mon possible pour que tout soit prêt dans deux jours, dit-il à Shikamaru.
-Merci.
-Est-ce que la police peut avoir une liste de ces participants ? Ce serait bien de savoir qui sera à Konoha, en cas d’éventuels problèmes, expliqua Sasuke.
-J’y ai aussi pensé, admis Shikamaru. Mais tant que Naruto n’aura pas validé ses laissez-passer, ils ne sont rien d’autres que de simples bouts de papiers. Autrement dit, si je te donne une liste maintenant, elle ne sera pas officielle.
-Je comprends, donc on n’attend plus que Naruto.
-Et oui ! Une liste officielle sera disponible une fois que les laissez-passer seront signés, dit Shikamaru.
-Ça va, j’ai compris, je vais m’y mettre.
-On va te laisser alors, sinon tu ne vas faire que nous parler, dit Sasuke en se dirigeant vers la porte suivi de Shikamaru.
-Vous pouvez au moins me tenir compagnie, proposa Naruto.
-On a aussi du travail qui nous attend, dit Shikamaru, désolé Naruto !

Celui-ci se retrouva donc seul dans son bureau à signer les laissez-passer des prochains candidats. Quelques minutes après le départ de Sasuke et Shikamaru, quelqu’un ouvra la porte du bureau de Naruto sans y être invité.

-Ah c’est toi ! Il faudrait que tu apprennes à frapper aux portes un de ces jours, dit l’Hokage.
-C’est comme ça que tu as accueilles ton rival ? Demanda Konohamaru.
-Bref, qu’est-ce que tu veux ? Sois rapide, car j’ai pas mal de boulot.
Konohamaru mit la main dans la pochette qui se derrière lui au niveau de la ceinture.
-Prépares toi car ce que je te montrerai risque de te surprendre, dit le petit-fils du troisième Hokage.
Naruto arrêta alors ce qu’il faisait et reporta son attention sur le jeune homme.

Ce n’est pas ses habitudes de parler en l’air, pensa-t-il.

Konohamaru exhiba alors un livre de la pochette, la fierté se lisait sur son visage. Naruto jeta un coup d’œil à la couverture du livre.

Le Jardin d’Eden – Tome 1 : Jeux de Séduction, écrit par Konohamaru, lut le Hokage qui remarqua une petite note plus bas.
« Interdit de vente au moins de 18 ans. »

-Konohamaru ne me dis pas que…
-C’est la classe non ? L’interrompit le ninja. J’ai eu cette idée après que tu m’aies donné Le Paradis du Batifolage pour mes 18 ans. Lire un tel chef-d’œuvre a été le déclic pour moi, j’ai bien évidemment fini toute la série. Jiraiya-sama était vraiment un génie, dommage qu’il ne soit plus parmi nous. J’aurai vraiment aimé pouvoir lui poser quelques questions.

L’Hermite pas net aurait été content de se voir qualifier de génie, pensa Naruto pris de nostalgie en repensant à son ancien sensei.

-J’ai donc décidé de reprendre là où il s’était arrêté, reprit Konohamaru. Je voulais donc sortir une série qui m’est propre. Et après des années de recherches et d’écriture, Le Jardin d’Eden a finalement vu le jour. Mais j’ai rencontré un problème après avoir fini le manuscrit du premier tome, je n’arrivais pas à trouver d’éditeurs. Mais il y quelques mois la maison d’édition qui publiait les œuvres de Jiraiya-sama m’a contacté, se disant intéressé par mon manuscrit. Comme je suis encore méconnu du grand public, j’ai dû financer moi-même une grande partie des coûts de publication, et il est déjà en vente un peu partout, tu t’en rends compte ?

C’était donc là où allais l’argent de ses missions, pensa Naruto, Je comprends maintenant pourquoi il voulait enchaîner mission sur mission.

-Ce qui veut dire que si mon livre marche, je toucherai une grande partie des bénéfices et je pourrai sortir le deuxième tome que je suis en train d’écrire actuellement. Cet exemplaire est pour toi, dit-il en tendant le livre à Naruto. Ne t’inquiètes pas, il est gratuit.
-Tu sais très bien que ce genre de livre m’ennuie, je n’ai jamais fini ceux écrits par l’Hermite pas net.
-Je sais, tu m’avais expliqué, pas trop d’action à ton goût n’est-ce pas ? Ne t’inquiètes pas, si c’est de l’action que tu veux, le mien ne te décevra pas. Il y a même des références au Sexy Jutsu et à toutes ses variations. Tu y verras même quelques nouveautés, confia Konohamaru.

Naruto ne répondit pas.

-Aller, reprit-il, je sais très bien que tu es curieux de savoir ce que j’ai écris, je le vois dans tes yeux.
-Et tu veux que je le mette où, ton livre ? Je te rappelle que je suis au bureau, je risque de le payer cher si certaines personnes me voient avec ce livre ici, dit Naruto en pensant notamment à Tsunade et à Sakura. Tu ferais bien de faire attention toi aussi car tu risques de le regretter si tu montres ce livre aux mauvaises personnes.
-Ne t’inquiète pas pour moi ! Aller je te le laisse, dit Konohamaru en posant le livre sur son bureau, je dois aussi donner un autre exemplaire à quelqu’un d’autre. Comme on dit dans le milieu, il faut savoir attirer de potentiels lecteurs, ajouta-t-il en sortant du bureau.

Naruto réfléchit quelques instants, il ne pouvait pas se permettre de laisser traîner le livre à la vue de tous. Il composa brièvement quelques sceaux et posa sa main droite sur livre. Un « pouf » se fit entendre accompagner de l’apparition d’un petit nuage de fumée. Une fois la fumée dissipé, on pouvait distinguer une plume à écrire. Naruto le prit et le rangea dans l’une de ses poches avant de retourner à la signature des laissez-passer.


Kakashi était en train de traîner dans le village en rêvassant quand quelqu’un apparut devant lui.

-Vous n’êtes pas facile à trouver Kakashi-sensei.
-Que puis-je faire pour toi, Konohamaru ?
-Je veux juste que vous m’accordiez un peu de votre temps.
-Je t’écoute.
-Et bien voilà, j’ai écrit un livre qui a été publié récemment et je me suis dit qu’il pourrait vous intéresser.
-Je ne veux pas te décevoir mais je suis très sélectif en matière de lecture. Rares sont les livres qui me plaisent, prévint le ninja copieur.
-J’en suis conscient et c’est précisément pour cela que je suis venu vous voir, dit Konohamaru en sortant son livre.

La petite note qui interdisait la vente du livre au moins de 18 ans ainsi que le titre permit immédiatement à Kakashi d’identifier le type de livre qu’il avait devant lui.

-Je ne vais pas te mentir Konohamaru, beaucoup sont ceux qui se sont lancés dans l’écriture de ce type de livre mais seuls ceux écrits par Jiraiya-sama m’intéressent vraiment.
-Raison de plus pour que vous lisiez mon livre. J’ai décidé de me lancer dans l’écriture après avoir justement lu les ouvrages de Jiraiya-sama. Je ne vais pas vous mentir en disant que Le Paradis du Batifolage est de loin mon livre préféré.

Au moins, il a de bons goûts en matière de littérature, se dit le ninja copieur.

-Vous n’avez rien à perdre Kakashi-sensei, je vous donne le livre. Vous pouvez lire quelques pages pour voir si cela vous intéresse, et dans le cas contraire vous n’avez qu’à arrêter votre lecture, mais j’en doute fortement.

Je devrais peut-être essayer, se dit Kakashi. Depuis la mort de Jiraiya, je n’ai plus lu grand-chose, à part les ouvrages que j’avais déjà. C’est peut-être là une occasion d’essayer quelque chose de nouveau, après tout je n’ai même pas à payer. Donc si cela ne me plaît pas, je ne le regretterai pas.

[Lire le chapitre 41]

 

Cavas