Naruto et Naruto Shippuuden • CaptaiNaruto

Naruto • "Les cinq grandes nations en danger" par Cavas - Chapitre 55 :: CaptaiNaruto

Sommaire

Saison 1 :

Saison 2 :

Chapitre 55 : Shinsekai Entre en Jeu

L’équipe sept venait tout juste de se lever. Les trois genins, Minato, Ran et Itachi descendirent de l’arbre sur lequel ils avaient passé la nuit.

- Je commence à m’habituer à dormir sur des branches, mon corps ne me fait plus aussi mal qu’avant, dit Minato en faisant quelques étirements.

Itachi, quant à lui, tenta de réprimer un bâillement. Il avait hérité du dernier tour de garde et par conséquent n’avait pas aussi bien dormi que ses camarades. Les élèves de Ryuzen allèrent ensuite ôter les pièges qu’ils avaient posés la nuit précédente quand des cris de douleur se firent entendre non loin de leur position.

- On dirait que ça a déjà commencé. Mieux vaut ne pas s’attarder ici.
- Ran a raison, reprit Minato. On ferait mieux de continuer notre progression vers la tour.
- Trop tard, on a de la compagnie !

Les deux genins se retournèrent vers l’Uchiha. En face de ce dernier, se trouvaient trois shinobis. Minato reconnut aussitôt celui qui se trouvait au centre, c’était le garçon qui avait cassé une table lors de la première épreuve.

Kei, pensa l’Uzumaki.

Itachi et Ran reconnurent aussi l’adolescent, mais leur attention se portait sur le garçon à sa droite. Ils l’avaient rencontré avant que l’examen ne commence.

- Nos chemins se croisent encore.
- En effet, répondit Itachi.
- Oh, j’avais presque oublié que tu les as déjà rencontrés Jax, dit Kei.
- Pas tous, j’ai vu le blond pour la première fois en même temps que vous lors de la première épreuve.
- Vous connaissez ce gars ?
- Oui Minato, on est tombé sur lui peu avant que l’examen ne commence, répondit Ran.
- Minato ? Hum… c’est donc toi le fils de l’Hokage !
- Pourquoi t’es aussi excité Kei ? demanda Hamui qui se trouvait à ses côtés.

Kei sourit.

- En tant que fils du Raikage, je te provoque en duel ici et maintenant !
- Fils du Raikage ? Répétèrent les genins de Konoha visiblement surpris.
- Tu es donc le frère jumeau de Jun, dit Minato.

Ce fut au tour des ninjas de Kumo d’être surpris.

- Comment le connais-tu ?
- On l’a rencontré lors d’une mission.
- Si c’était vrai, vous ne seriez plus ici pour en parler.
- On ne l’a pas combattu, c’était une brève rencontre, intervint Itachi.
- Mais assez pour qu’on puisse se rendre compte de son niveau, ajouta Minato.
- Vous n’êtes pas de taille contre lui de toute façon.
- Peut-être…
- Oh… peut-être ? Et si on voyait ce que vous valez dans ce cas. Je suis plutôt curieux de voir ce que le fils de l’Hokage sait faire.

Sans aucun autre avertissement, Kei fonça vers Minato, poing en avant. L’Uzumaki pivota sur sa jambe gauche, se plaça de profil et fit un petit saut en arrière pour s’écarter du chemin, évitant ainsi l’attaque. Mais Kei, qui avait anticipé le mouvement de son adversaire, changea brusquement la direction de sa course. Mais son coup de poing fut paré par Minato à l’aide de ses deux mains. Les deux shinobis reprirent leur distance avant de s’élancer l’un vers l’autre.

- Et si on s’y mettait aussi ? J’attendais ce moment depuis le jour où l’on s’est rencontré, dit Jax.
Itachi fit quelques pas en avant.
- J’allais justement te proposer la même chose.
- Toi qui étais paisible jusqu’à présent, te voilà bien excité Jax. Je me demande ce qu’il a de spécial.
- Tu comprendras en le regardant combattre.

Jax commença à s’avancer ver l’Uchiha, mais ce dernier tenta d’arrêter sa course à l’aide d’un kunai. Le genin de kumo esquiva l’arme d’un pas sur le côté tout en continuant sa progression. Arrivé au corps à corps, il lança un direct du droit qui effleura la joue d’Itachi. Ce dernier riposta d’un coup de pied à la tempe que son adversaire para. L’uchiha profita de son élan pour et envoya un autre coup de pied de sa jambe libre. Jax, surpris, fit un petit saut en arrière et enchaîna avec quelques saltos arrières pour prendre de la distance.

Pendant ce temps, Hamui s’était rapprochée de Ran.

- Tu veux aussi te battre ? Demanda la kunoichi de Kumo.
- Je n’ai rien de personnel contre toi, mais si tu fais un pas de plus vers moi, je n’hésiterai pas, répondit Ran qui sorti discrètement un kunai.

Hamui eut un petit sourire.

- Et si on discutait alors ? Penses-tu que tes camarades gagneront ?
- Qui sait… On verra bien une fois le combat terminé.


Au même moment, Anko se dirigeait vers la Forêt de la Mort.

- Bien joué Hanabi, dit la Vipère à travers son micro. Je serai là d’ici peu. Surtout, reste bien hors de sa vue ; il risque de soupçonner quelque chose s’il le te voit.
- Compris !
- Anko-san, on peut venir aider, proposa Lee.
- Non ça va. Bouclez le périmètre au cas il chercherait à s’enfuir.
- Je croyais qu’on devait juste le retrouver, soupira Ryuzen.
- Des complaintes à faire ?
- Aucune, répondit Kiba. Ryuzen plaisantait juste.
- Bon je suis sur les lieux. Silence radio, jusqu’à nouvel ordre.

Anko se trouvait maintenant à côté d’Hanabi.

- Bien, il est seul.
- Oui, mais il ne va pas tarder à partir je pense. On dirait qu’il a fini de patrouiller les…

Hanabi n’eut même pas le temps de finir sa phrase que Anko disparut. En un instant, la même expression de surprise apparut sur le visage de Gaï quand celui-ci se retrouva ligoter à un arbre à l’aide de serpents.

- Tiens, tiens, comme on se retrouve Gaï ? dit la Vipère qui se trouvait devant lui.
- Qu’est-ce ça veut dire Anko ? cria Gaï.
- Tu te rappelles du mur que t’as cassé lors de mon épreuve ? Il est temps que je te rende la monnaie de ta pièce.
- Moi ? Casser un mur ? Je ne vois pas de quoi tu veux parler.
- C’est pas grave, mes serpents t’aideront à retrouver la mémoire.

Anko claqua des doigts et les serpents qui entouraient Gai le mordirent. La bête de Jade de Konoha fit une petite grimace.

- Ces petites bêtes ne sont rien du tout comparé à la fougue de ma jeunesse, dit Gaï qui tenta de ce libérer en utilisant la force brute.
- C’est sans espoir, tu as affaire à des boas constrictor que j’ai personnellement modifiés. Plus tu te débattras, plus leur étreinte se renforcera. Et puis, ils sont en train d’injecter un poison dans ton système.
- Un poison ?!
- Ne t’inquiète pas, rien de bien méchant. C’est juste un poison paralysant qui affecte les muscles. Essaye de bouger pour voir.

Gaï obéit et grogna de douleur. Un sourire se dessina sur le visage de la Vipère.

- Et la douleur s’accentuera au fil du temps à chaque fois que tu essayeras de bouger. Ce poison peut neutraliser un éléphant en trente secondes, je me demande combien de temps tu tiendras. Mais ne t’inquiètes pas, je repasserai dans quelques heures. Je finirai ta patrouille à ta place, dit celle-ci en s’éloignant.
- Attends Anko, libère-moi, hurla Gaï en gesticulant.
Mais la Vipère resta sourde à ses hurlements.
- Vous pouvez retourner à vos occupations, dit Anko à travers son micro. Ah et une chose, je ne veux voir personne autour de Gaï… à moins que vous ne voulez subir le même sort.
- On t’a reçu cinq sur cinq, répondit Kiba.


Le combat entre Minato, Kei, Jax et Itachi battait toujours son plein.

- Et si on passait aux choses sérieuses ? Demanda Jax qui porta ses mains aux deux épées qui se trouvaient dans son dos.

Itachi ferma ses yeux quelques instants avant de les rouvrirent. La couleur de ses pupilles avait maintenant viré au rouge.

- Prépare-toi, prévint l’Uchiha en composant des mudras.

Ce dernier souffla soudainement une boule de feu vers son adversaire. Jax dégaina simultanément ses deux katanas et dévia la direction des flammes.

- On dirait que Jax a décidé d’y aller sérieusement, dit Kei à Minato.
- J’imagine que l’échauffement est fini ici aussi alors.

Soudain, des éclairs apparurent autour du fils du Raikage.

- Je vais finir ce combat en un instant, commença Kei. Tu es rapide, je l’admets. Mais pas assez pour suivre avant mon armure de foudre activé.

Kei passa à l’offensive aussitôt sa phrase finie. En un instant, il se retrouva à quelques centimètres de L’uzumaki.

Il ne plaisantait avec son armure de foudre. Heureusement que j’ai pris mes précautions , pensa Minato alors que le point de Kei n’était qu’à quelques cheveux de son visage.

Au même moment, une explosion se fit entendre dans le ciel comme un feu d’artifice et plusieurs éclairs rouges se dispersèrent dans toutes les directions.
Seules quelques personnes dans tout Konoha connaissaient la nature de ses éclairs et tous pensèrent la même chose à l’instant où ces éclairs apparurent.
Le signal de Jun !
Ensuite, tout s’enchaîna rapidement.

Kei, le sourire aux lèvres, confiant de sa victoire, eut un choc quand son poing rencontra le vide.
Impossible ! Où est-il passé ?
Le fils du Raikage vit du coin de l’œil une ombre derrière lui. Mais il ne pouvait pas réagir à temps, car il était toujours en train de finir son mouvement précédent. Minato, qui était apparu derrière Kei, un kunai en main, s’apprêtait à mettre un terme au combat quand une grosse explosion retentit dans la forêt de la mort.
Le souffle de la détonation était tel qu’il balaya tous les genins présents dans la zone dans différentes directions.


Gaï assista à l’apparition des éclairs rouges, toujours ligoté à l’arbre et ensuite aux multitudes d’explosions qui s’en suivit dans la forêt. Son instinct lui disait que ces deux choses étaient fortement liées. Il essaya une nouvelle fois se libérer sans succès.

- Anko-san, c’était quoi ces éclairs ? Demanda Lee à travers son micro.
- Il y a eu plusieurs explosions dans la Forêt de la Mort juste après son apparition, annonça Hanabi.
- La couleur de ces éclairs… il n’y a qu’une personne à ma connaissance capable de manipuler un tel raiton.
- Ryuzen, tu ne penses quand même pas que c’est lui ? Demanda Kiba.
- Vous quatre vous retourner au village, ordonna Anko. Il y a des intrus à Konoha et c’est probablement Shinsekai.
- Shinsekai ? Même avec toutes nos protections, ils ont réussi à pénétrer dans le village ?
- C’est de Shinsekai dont on parle, Kiba-senpai. Une telle chose est possible pour eux, répondit Hanabi.
- Et vous allez faire quoi Anko-san ? Demanda Ryuzen.
- Je reste dans la forêt de la mort, les genins sont probablement en danger.


Une femme pénétra brusquement dans la salle où se trouvaient les Kages.

- Raikage, il est ici, dit la nouvelle venue qui semblait paniqué. J’ai senti son chakra.
- Tu es sûr de toi ? hurla le Raikage qui se leva brusquement.
- Oui ! Bien que cela n’ait duré qu’un bref instant, je suis positive. C’est bien lui, il est dans ce village.
- Qu’est-ce qui se passe ? demanda Gaara.

D’un coup de coude, le Raikage brisa le mur qui les séparait de l’extérieur et sauta dans le vide laissant ses homologues sans fournir la moindre explication. La kunoïchi qui était venue apporter la nouvelle, s’élança aussitôt aux trousses de son Kage.

- Quelqu’un peut m’expliquer ce qui vient juste de se passer ? Demanda l’Otokage.
- On est aussi perdu que vous, avoua Meï.


La plupart des genins avaient du mal à saisir la situation. Ils ignoraient totalement la cause de ces explosions qui ont fait quelques victimes parmi eux. De plus, certaines équipes subissaient des attaques de ninjas qui arboraient le bandeau avec l’insigne du village d’Oto. L’équipe de Ryunn, comme beaucoup d’autres, était en train de se diriger vers la tour centrale quand les explosions avaient éclatés. Ryunn et ses camarades étaient sains et saufs grâce à la présence d’esprit de Shinzo qui avait sacrifié pas mal de ses insectes pour former un bouclier autour d’eux afin de les protéger des détonations.

- C’était quoi ses explosions ? interrogea Asuka.
- Aucune idée, répondit le fils de Kakashi. Tout ce que je sais, c’est qu’ils ont eu lieu juste après l’apparition des éclairs rouges dans le ciel.

Soudain, des ninjas jaillirent des buissons environnants et apparurent en face de nos genins.

- Des shinobis d’Oto, conclu Shinzo après avoir jeté un coup d’œil à leur bandeau.
Ryunn regarda discrètement autour de lui.

Six ninjas, compta le fils de Tsunade.
- Vous voulez nos morceaux de talisman, c’est ça ? Demanda Asuka.

Les ninjas passèrent à l’assaut en ignorant sa question. Ryunn arrêta la progression des deux shinobis qui était en face de lui d’un coup de poing dans leur estomac. Mais à sa surprise, les ninjas étaient toujours debout. L’un d’eux lui décocha un violent coup de pied qu’il para de justesse avant de s’écraser au sol. Ryunn se releva aussitôt et se mit en garde.

Mon coup de poing aurait dû les mettre au tapis… si seulement j’avais affaire à de simples genins. Et puis la puissance de ce coup de pied… ces gars ne sont définitivement pas des genins, analysa-t-il.

- Faites attention, ces ninjas ont au moins le niveau d’un chûnin assez expérimenté, avertit Ryunn.
- J’avais remarqué, dit Shinzo qui se relevait tant bien que mal.

Tss, Shinzo ne peut pas se battre correctement vu qu’il a perdu pas mal de ses insectes pour nous protéger de l’explosion. Il faut que je pense à quelque chose pour nous sortir de cette situation, pensa le petit-fils du croc blanc de Konoha.

- Asuka, peux-tu les distraire pendant quelques secondes ? Demanda Ryunn pendant Shinzo mobilisait les quelques insectes qui lui restaient pour tenir leurs adversaire à l’écart.
- Je vais essayer, répondit-elle en composant plusieurs mudras.

Soudain les arbres autour des ninjas d’Oto se décomposèrent en pétales de fleurs. Mais ce n’était qu’une illusion générée par la fille de Kurenai. L’un des ninjas hurla.

- Calme-toi ! Ce n’est qu’un genjutsu de bas étage, dit un autre ninja.

Les six ninjas joignirent alors leurs mains.

- Kai, murmurèrent-ils en se délivrant du genjutsu.

Mais l’illusion n’était qu’une diversion. Ryunn avait profité de leur instant d’inattention pour se rapprocher d’eux. Il sauta en l’air et en atterrissant, frappa le sol qui céda sous son coup de poing. Ce dernier d’un grand saut en retrait rejoignit immédiatement ses camarades avant de quitter les lieux ensemble. Mais les ninjas n’eurent pas le temps de réagir et furent engloutirent dans le cratère causés par le choc du poing de l’adolescent.


La situation de Gai empirait. En plus des serpents d’Anko et du poison qui circulait dans son organisme, trois ninjas se trouvaient maintenant devant lui, épée en main.

- Oh mais c’est la bête de Jade de Konoha, j’ai entendu dire qu’il a une prime assez conséquent sur sa tête, dit l’un des ninjas.
- Et on dirait qu’il n’est même pas en position de se défendre, dit un autre en rigolant.
- Qui êtes-vous ? Demanda Gai.
L’un des ninjas retroussa sa manche laissant paraître le tatouage d’une cerce concentrique sur son bras droit.
- Je vois, Shinsekai…
- Ouep, et malheureusement pour toi c’est la dernière chose que tu verras, dit l’un des ninjas avant de foncer sur Gai, suivit des deux autres.
- Ouverture des huit portes célestes, murmura Gai pour lui-même. Porte un, la porte initiale, porte deux de la guérison, porte trois, la porte de la vie, Kai, hurla-t-il.

La masse de chakra que générait Gai désintégra les serpents d’Anko et arrêta brusquement la progression des ninjas ennemis, intimidés par la puissance qui jaillissait du corps du rival de Kakashi.

Anko m’a vraiment eu sur ce coup là… Dire qu’il a fallu ouvrir trois des portes pour me débarrasser de ces maudits serpents.

- Il est temps de vous montrer la fougue de ma jeunesse. La tornade herculéenne de Konoha.

Avant que ses adversaires puisse esquisser le moindre geste, un puissant coup de pied sauté atterri à la tempe de chacun d’eux. La puissance du coup envoya valser les shinobis sur plusieurs mètres. Cependant, ceux-ci n’avait même pas eu le temps de souffrir, car la puissance de l’impact était tel qu’ils étaient déjà dans l’au-delà au moment où le pied de Gai entrait en contact avec leur crâne.
Gai atterri au sol, un genou au sol, essoufflé. Son corps le faisait atrocement souffrir.
On dirait que le poison d’Anko est toujours en train d’agir. A ce rythme-là, je ne serai pas capable de bouger pendant un bon moment , pensa- t- il.

- Pas mal du tout Gai Maito, dit un homme qui sauta d’un arbre devant Gai. Je pensais m’ennuyer vu que je suis dans le premier groupe, mais on dirait qu’il y a mieux que des gamins dans cette forêt après tout.
- Toi… ce manteau… tu es un membre de Shinsekai, n’est-ce pas ?
- Héhéhé, tu es plus intelligent que ce que les rumeurs racontent. En effet, je suis de Shinsekai, l’un des généraux de l’organisation. Mon nom est Sendo.

Gai fit un effort monumental pour se relever sans laisser paraître la douleur qui irradiait tout son corps.

- Pourquoi Shinsekai se trouve à Konoha ?
- Je ne suis pas vraiment du genre très bavard. Par contre, on peut parler avec ceci, dit Sendo en montrant son poing.
- Très bien. De toute façon je m’exprime mieux avec mes poings aussi.

Les deux combattants se rapprochèrent l’un vers l’autre. Puis arrivé à bonne distance, il se mit à se déplacer latéralement, cherchant une ouverture à exploiter chez l’adversaire. Gai perdit sa concentration l’espace d’un instant à cause de la douleur qui se faisait de plus en plus forte. Il tenta de se ressaisir mais ce fut trop tard. Un coup de poing percuta son menton en l’envoya contre un arbre. Sendo continua son assaut, et envoya un coup de pied que Gai esquiva de justesse en se penchant sur le côté. Le pied de Sendo frappa l’arbre derrière Gai et le découpa en deux.

Quelle puissance ! Son premier coup aurait envoyé un shinobi ordinaire sombrer dans l’inconscience.

- Qu’est-ce qu’il y a ? Si tu as du mal à me suivre alors que j’essaie à peine, ce combat risque d’être décevant.

Je ne peux pas le battre dans mon état actuel avec la porte de la vie. Mais si j’en ouvre d’autres, je risque de me m’écrouler sous l’effet de la douleur… Déjà qu’ouvrir les portes en soi est assez exigent, je ne n’imagine pas même pas ce que cela donnera avec ce poison dans mon système.
Tchh, cette vipère d’Anko, pourquoi a-t-il fallu qu’elle se pointe aujourd’hui ? Je ne sais même pas ce que je lui ai fait.

Un coup de poing de Sendo qui effleura sa joue, ramena Gai à la réalité.

- Tu me déçois Gai Maito, j’espérais plus de ce combat. Comme tu t’avères être une déception, je n’ai vraiment plus envie de jouer avec toi.

Sendo recouvrit ses poings de chakra.

- Adieu Gai Maito, dit-il en fonçant vers le jonin de Konoha.

C’est mauvais, je ne peux pas l’éviter, pensa Gai en voyant les poings de son adversaire se diriger vers sa poitrine.
Soudain, Sendo arrêta son geste et fit un pas sur sa droite, évitant ainsi deux serpents qui venaient de derrière. Il se retourna et vit Anko, debout sur une branche d’arbre.

- J’étais sûr que ma poigne du serpent spectral t’aurait, déclara celle-ci. Mais tu as de bons sens et d’excellents réflexes, comme la rumeur le laisse entendre, Sendo.
- Et à qui ai-je l’honneur ?
- Anko Mitarashi.
- Oh, la Vipère ! J’ai aussi entendu parler de toi, mais tu ne m’intéresses pas.
- Anko, le poison… Fais quelque chose, balbutia Gai.
- J’avais prévu de te laisser souffrir un peu plus longtemps, mais la situation a changé, dit-elle en lui lançant un flacon contenant un liquide incolore. C’est l’antidote.

Gai attrapa le flacon au vol, fit gicler le bouchon de son pouce et avala le liquide d’un trait. La seconde d’après, il s’écroula au sol, inconscient.

- Oups, dit Anko qui sorti un autre flacon de la poche de son manteau, je lui ai donné le mauvais, il a bu un puissant somnifère à la place de l’antidote.

Sendo reporta son attention vers Anko, celui-ci avait visiblement l’air contrarié.


A l’extérieur de la forêt de la mort, au sein même du village, l’équipe chargé de faire diversion avait déjà commencé son œuvre. Plusieurs explosions retentissaient mais la source de ces détonations demeurait inconnue. Le Raikage, qui avait quitté ses homologues, se déplaçait à toute vitesse, tout en portant une femme dans ses bras.

- On est encore loin ? demanda Ay.
- La source du chakra que j’ai senti provenait de l’autre côté de ce mur, répondit-elle en désignant le mur qui se trouvait à leur droite.
- S’il est vraiment là, ça risque d’être dangereux et je ne pourrai pas me battre tout en te protégeant, dit Ay en posant la femme au sol. Retourne dans le bâtiment de l’Hokage prévenir les autres de la situation.
- Mais Raikage je peux…
- Ne discute pas Narui ! coupa Ay.

Celle-ci hocha la tête et disparu. Le Raikage, d’un coup de poing brisa une partie du mur pour se frayer un chemin. Devant lui se trouvait une silhouette qu’il ne connaissait que trop bien.

- Toi ! aboya Ay.

La silhouette se retourna vers son interlocuteur.

- Comme on se retrouve, vieil homme !

 

Cavas