Naruto et Naruto Shippuuden • CaptaiNaruto

Naruto • CN Découverte : Gamaran :: CaptaiNaruto

» Accueil CN Découverte

Gamaran

Auteur : Nakamaru Yôsuke
Genres : Action, arts martiaux

Milieu de l'ère Edo. Une région est devenue le lieu de rassemblement privilégié des adeptes d'arts martiaux. Le nom de cette région est Unabara, l'antre des démons. Washitzu Naosata, le seigneur d'Unabara, décidé d'organiser une gigantesque compétition d'arts martiaux pour déterminer qui est le plus fort. Celui de ses 31 fils qui saura trouver l'expert en arts martiaux le plus fort deviendra son successeur. Washitzu Naoyoshi, le 27e fils du seigneur, part à la recherche du légendaire Kurogane Jinsuke, capable dit-on de massacrer 1000 adeptes des arts martiaux. Mais Kurogane Jinsuke semble avoir disparu et Naoyoshi va rencontrer Gama, le dernier élève de l'école Ogame. C'est finalement Gama qui va accompagner le 27e fils du seigneur d'Unabara à la Grande compétition. Une histoire pleine de promesses et de combats.

 

Gamaran est un manga de Nakamaru Yôsuke paru en 22 tomes de 2009 à 2013 et licencié en France par Kana, nous sommes ici dans un pur manga de combat où les arts martiaux ont une grande place puisqu'il se situe dans l'ère Edo.

Encore un shonen de combat comme plein d'autres ? Pas vraiment. Autant le dire tout de suite, Gamaran a une particularité qui rend rapidement l'oeuvre attractive : la précision des combats. Cela va sur un rythme effréné, les combats s'enchainent mais l'auteur a toujours plus d'idées, une chose est sûre, Nakamaru Yôsuke est non seulement quelqu'un de très cultivé lorsqu'il s'agit d'arts martiaux, mais il est aussi inventif, le principal intérêt de la série réside dans ses scènes de combats très techniques, autant le dire, lorsqu'il s'agit de démontrer le talent des personnages, ça vole haut. Katana et variantes (Nodachi, wakizashi et j'en passe), lances en tout genre (Naginata notamment), arc et flèches, à mains nues ou autre armes asiatiques dont vous découvrirez l'existence en lisant ce concentré d'action avec des dessins soignés et encore une fois, un sens du détail impressionnant. Car les techniques de combats ne sont pas balancées comme ça pour faire jolies, elles sont expliquées, chaque arme a sa caractéristique, chaque artiste martial a son style, sa façon de voir le combat, ses réflexions sur le meilleur moyen de l'aborder et de gagner. Les différents personnages et leurs techniques remplissent déjà une bonne partie de l'univers qui se déroule autour d'Unabara, cette terre du Japon surnommée l'antre des démons en raison des redoutables artistes martiaux qu'elle abrite. La réputation est loin d'être surfaite, au fur et à mesure, nous découvrons un véritable défilé de combattants redoutables, en grande partie composé de samouraïs, il ne manquait qu'une raison pour les faire s'affronter... Fidèle à ce statut de manga action/historique, quoi de mieux qu'un bon vieux conflit politico-familial ? Washitzu Naoyoshi a ainsi une fenêtre de tir pour briller au milieu de ses innombrables frères et pour cela, il faut dénicher la perle rare qui lui permettra de remporter le tournoi... A Unabara, évidemment.


Cela nous amène à découvrir le héros, Kurogane Gama, dont l'objectif est d'abattre Kurogane Jinsuke, son père, pour des raisons que vous découvrirez par la suite. Gama est un héros de shônen plutôt basique dans l'ensemble, mais il est très appréciable de voir que c'est plus un personnage qui brille par son charisme plutôt que de faire un discours interminable, le fils de la légende Jinsuke est un adolescent déterminé, rapide, fier et surtout un véritable amoureux des arts martiaux et du combat, comme beaucoup de personnages. Il faut bien comprendre que Gamaran est un manga qui s'apprécie avant tout lorsque l'on veut de l'action, du combat, avec un scénario simple, ne cherchez pas plus loin : Gama et les autres se battent soit pour des objectifs personnels, soit parce qu'ils aiment ça, c'est leur hobby tout simplement. Rien d'incohérent en pleine époque médiévale. Etant donné la période (Edo), fini les armées et les incalculables daimyo de l'ère Sengoku, place aux écoles, comme dit plus haut, chacun son style, chacun ses points forts et ses points faibles. En ce qui concerne Gama, il fait partie de l'école Ogame au même titre que ses camarades Sengoku Iori, Sakura Shinnojou et Ichinose Zenmaru. Et c'est là que l'auteur repousse encore plus les limites et est d'autant plus impressionnant, au-delà d'avoir créé différentes écoles avec différentes armes et styles, une école en elle-même a différentes techniques également et elles sont bien définies, bien expliquées, ce qui évite de se perdre dans un contenu très riche. L'école Ogame est forcément plus travaillée que les autres et on peut compter plusieurs formes comme :

-La foudre
-Le feu
-Le vent
-L'eau
-La terre

Et non, pas de sempiternelles techniques élémentaires, ces éléments sont plus à juger comme des métaphores : la foudre représente la vitesse par exemple et le feu la force brute. L'auteur fait preuve d'une grande créativité qui ne faiblit pas durant l'histoire, les entrainements sont là pour perfectionner les personnages, bien sûr on parle là des plus importants, ceux de l'école Ogame, mais à l'image des techniques, les personnages secondaires ne sont pas laissés à l'abandon, on a droit à leurs parcours et à des combats qui ne lassent pas et la raison est toujours la même... La variation des techniques permet de rendre chaque combat différent, des caractéristiques finement travaillées qui poussent les artistes martiaux à définir différentes stratégies pour arriver à leur fin. Pour revenir sur l'histoire, il est à noter que les arts martiaux restent le pilier central du manga, pas seulement la querelle des Washitzu, l'objectif de Jinsuke est à découvrir car il soulève une question intéressante et qui colle parfaitement à l'oeuvre par rapport à la période Edo. Concernant les affrontements qui ont lieu dans Gamaran, ça ne fait pas dans la fantasy, l'arme et la façon dont elle est utilisée est déjà assez dangereuse en elle-même, mais nous ne sommes pas dans un manga réaliste non plus, les coups sont très rapides ou très puissants, ou même les deux, les déplacements se font aussi à une vitesse qui dépasse de loin ceux d'un vrai samouraï et c'est appréciable dans le sens où cela colle bien aux dessins en plus de faire des combats un véritable show, entre tactiques, techniques et planches avec des gestes très bien détaillés le spectacle est garanti.

L'auteur n'en oublie pas pour autant d'autres aspects comme l'amitié, l'humour, la solidarité... Des caractéristiques souvent présentes dans les shônen qui rendent l'histoire d'autant plus agréable, surtout que c'est bien dosé : pas d'overdose de niaiseries, le jeune Naoyoshi fait figure de "défenseur" de ses valeurs au milieu de tous ces personnages assoiffés de sang et de batailles, un goût pour le combat parfois démesuré, qui nous immerge pleinement dans la tension autour des combats, le poids de la mort, l'envie ou la peur de l'affronter, le besoin de gagner, de progresser, de se surpasser, le combat en devient presque une religion, un leitmotiv et plus seulement un hobby. Forcément avec toute cette baston il y a des rivalités qui se créent, des personnages qui gagnent en prestance et l'impatience monte à l'idée de voir certains de ces génies des arts martiaux s'affronter.

Vous l'aurez compris, si vous êtes friands de shônen d'action et que vous voulez en prendre plein les yeux sur un rythme très (très) rapide, Gamaran est une très bonne lecture.

Personnages principaux

  

Kurogane Gama


Jeune prodige de l'école Ogame, Gama est un héros qui n'est ni trop froid, ni trop dispersé lui évitant ainsi d'avoir l'air bête, même si il est parfois moqué, c'est un personnage intelligent et très doué qui base son style de combat sur la vitesse, il rêve de surpasser son père et de le tuer.

 

Sengoku Iori


Charismatique et sûr de lui, Iori est un samouraï craint, c'est un personnage intimidant qui aime travailler seul, il est lui aussi très rapide et est peut-être aussi dangereux à mains nues qu'avec un katana, lorsqu'il était petit, Gama l'admirait.

 

  

Sakura Shinnojou

 
Vous le verrez rarement avec cet air béat sur le visage, Shinnojou est capable de colères froides qui le rende extrêmement dangereux, il se distingue par sa maîtrise incroyable des techniques de l'école Ogame, un vrai polyvalent, ses enchainements sont aussi impressionnants que son sens de l'orientation déplorable.

 

 

Ichinose Zenmaru 


Pas très futé, Zenmaru est au coeur des scènes d'humour du manga, à ne pas sous-estimer pour autant, doté d'un gros potentiel et ami proche de Gama, son style est différent, plus basé sur la force physique avec un énorme nodachi (sabre long) nommé Sadanaga.

 

 

Quelques couvertures

 

 

Video

 

 

 

Hyuuga Neji

 

Revenir à l'accueil de la section CN Découverte