Naruto et Naruto Shippuuden • CaptaiNaruto

Naruto • Fanfic "Et si..." par Mizuki_tiger - Chapitre 4 :: CaptaiNaruto

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Chapitre 4 : L'évènement Hyuuga

La nuit à Konoha était glaciale. Les arbres avaient tous perdu leurs feuilles, exceptés les conifères dont les épines résistaient bravement aux froids les plus extrêmes. 
Mais en cette nuit sans nuage de fin Décembre, faiblement éclairée par le croissant de la Lune, il y avait au moins un lieu respirant une chaleur qu’aucun froid ne viendrait bouleverser, une douceur que rien ne pourrait effacer... 

Dans l’hôpital de Konoha, une femme avait donné la vie. 

Quelle belle petite fille, fit, émerveillée, la sage-femme en contemplant les yeux blancs du bébé

La mère, dont les yeux étaient identiques, regarda la petite fille avec tendresse. 

Hinata... 

Le lendemain, dans le village de Konoha, le Yondaime Hokage, vêtu de sa toge habituelle, discutait avec un petit groupe d’individus apparemment assez perturbés, composés d’Hiruzen Sarutobi, Danzô Shimura et des deux conseillers de Konoha. 

– Cela fait des mois qu’aucune enquête n’a été menée, lança Danzô. Il est important de prendre des mesures concrètes. 
– Danzô a raison, lâcha Koharu. Nous ne pouvons rester sans rien faire. 
– Des mesures ont déjà été prises, répondit Hiruzen. Les Uchiwas sont surveillés. Il est évident que le responsable est lié de près ou de loin à ce clan. En revanche, cela ne veut pas dire qu’on doit les sanctionner pour autant. 
– Donc, même si on sait que l’auteur est l’un d’eux, on surveille mais on ne sanctionne pas ? s’impatienta Danzô. C’est ça que tu veux, Hiruzen... 
– Pas du tout, intervint Minato. Mais ce qu’Hiruzen et moi-même ne voulons pas, c’est qu’on s’en prenne à tout un clan pour la faute d’un individu. Ce serait le meilleur moyen d’entrer en guerre civile. Il est aussi ridicule de reprocher à tout un clan la faute d’un individu que de reprocher à un village le crime d’un de ses Shinobis. 
– Pourtant, si un Shinobi d’un autre village s’en prenait au nôtre, j’ose espérer qu’on ne restera pas sans rien faire, lâcha Danzô en évitant le regard de Minato. 
– C’est avec des gens comme vous que les guerres continuent d'exister. 

Danzô se regarda enfin Minato. 

– Yondaime Hokage, quand reconnaîtrez-vous que depuis sa création, les Uchiwas sont la tare du village ? 

La porte s’ouvrit à la volée, laissant apparaître une furie aux cheveux rouges. 

Mais... Mais... Tais-toi un peu ! C’est toi la tare du village de Konoha oui ! Un de ces jours si tu continues à nous sortir tes principes discriminatoires nauséabonds je vais te balancer toute la puissance de Kyûbi dans la tronche ! 

L’atmosphère changea brutalement en un silence lourd. Les deux conseillers paraissaient très mal à l’aise. Minato se mordait la lèvre pour ne pas éclater de rire tandis que Kushina lui lançait un bref clin d’œil amusé. Danzô, malgré son air impassible, préféra ne rien répondre : il n’était pas assez fou pour voir si Kushina allait tenir sa parole. 
Hiruzen se racla la gorge, d’un air exagérément sérieux qui montrait bien que le vieil Hokage se retenait de ne pas rigoler. 

Hum, bref, là n’est pas le sujet. 

Minato, après s’être peu à peu calmé, lança un regard interrogateur à Kushina qui devint aussi rouge qu’une tomate. 

Je... Euh... Je viens de recevoir une lettre urgente d’un de tes vieux amis ttebane... 

Minato la regarda, inquiet. 

– C’est Hiashi, sa femme vient d’accoucher hier ! s’écria Kushina. 
– C’est merveilleux ! lança Minato, sincèrement heureux d’apprendre la nouvelle. 
– Et il t’invite ce soir pour une fête traditionnelle... Enfin voilà, je voulais juste te dire ça... Ca serait dommage de louper ça... Voilà, je euh... Je vous laisse poursuivre et euh... à ce soir mon cœur ttebane ! 

Minato lui lança un sourire. Il était sincèrement heureux pour Hiashi, et touché d’être invité à cette fête qui, d’ordinaire, n’était ouverte qu’aux membres du clan. Il savait qu’il n’était pas invité en tant qu’Hokage, mais en tant qu’ami. 
Une fois partie, Minato s'excusa et ils reprirent comme si de rien n'était. Le comportement imprévisible de Kushina était toléré, car elle était à la fois la femme de l'Hokage et la Jinchuuriki du village. Cela n'empêchait qu'elle avait le chic pour mettre Minato mal à l'aise en le discréditant... Ce qu'il lui pardonnait toujours. 

Après s’être mis d’accord avec le Sandaime Hokage pour le remplacer en cas de problème, Minato rentra chez lui et retrouva une Kushina apparemment débordée par le comportement de Naruto. 

– Ah, Minato, tu tombes bien ! lança-t-elle, les cheveux ébourrifés et l’air exténué. J’ai beau avoir le plus gros Chakra de Konoha, ce sale petit garnement me bouffe toute mon énergie ! 
– On sait de qui il tient, lâcha Minato, un sourire aux lèvres. 
– Quoi ?! Répète ?! 

Minato la prit dans ses bras et l’embrassa. 

– Allez, vas te doucher et prépare-toi pour la soirée... Je prends la relève. 

Tandis que Kushina quittait la pièce, Minato se tournait vers Naruto. Il était assis par terre, au milieu de lampes cassées, de biberons à moitié renversés et de divers objets cassés et dérangés. Il jouait à présent avec une petite balle bleue qu’il balança sur Minato. 

– Tu deviendras un parfait utilisateur du Rasengan, soupira Minato. Mais pour l’heure, mon fils, je te laisse aux bons soins d’amis. 

KUCHYIOSE NO JUTSU ! 

Deux petits crapauds apparurent alors. 

– Minato, pourquoi tu nous invoques nous et pas Bunta ? L’ennemi est-il si puissant ? D’ailleurs, où est-il ?

Minato, gêné, lui montra le petit Naruto qui s’amusait actuellement avec un de ses kunaïs. 

– Eh ! cria l’autre crapaud en lui arrachant le kunaï. Lâche ça, sale morveux ! 
– Arrête, Pa’, il va... Et voilà, il pleure... 
– Donc voilà, ça nous ferait super plaisir à Kushina et moi-même si vous pouviez vous occuper de lui pour la soirée... 

Minato les regarda, gêné. 

– Ce que vous ferez à merveille, j’en suis sûr... 
– Aïe ! Ma’, il vient de me frapper, il a de la force ce môme... On dirait Jiraya... 
– Et si vous pouviez changer ses couches... ajouta timidement Minato. 

Les deux crapauds tournèrent soudainement la tête vers lui, les yeux grands ouverts, comme s’ils avaient avalé une mouche de travers. 

Elle est bien bonne, celle-là ! Quelle horreur... 
– Arrête, Pa’, ça pourra pas être pire qu’à l’époque où on le faisait pour Gamabunta... 
– M’en parle pas, Ma'... ! 

Minato leur sourit, toujours mal à l’aise. 

– Merci pour tout ! Vous me sauvez la vie ! Kushina m’aurait tué si je n’avais prévu pour Naruto... 
– QU’EST-CE QU’IL Y A ? gueula Kushina en sortant de la douche. 
Euh non, rien ma chérie ! 

Minato se gratta la tête puis aida les crapauds à ranger les objets que Naruto avait entassés. Kushina revint dans la salle, fin prête. 

Ah, Kushina, tu es prête, dit Minato, occupé à réparer les bêtises de son fils. Je me dépêche de me préparer et je... 

Il ne put terminer sa phrase. Il venait de relever la tête et restait figé d’émerveillement face à la beauté de Kushina. Elle était vêtue d’une très jolie robe rouge et bleue. 

Tu... Tu es... magnifique... 

Kushina rougit. À présent, sa peau, ses cheveux et sa robe étaient de la même couleur. 

Arrête ttbane, n’exagère pas... 

Le soir tombé, Minato et Kushina, revêtus de tenues élégantes, se rendaient dans la zone de Konoha où vivaient les Hyuuga. La soirée avait lieu sur une grande place, au clair de Lune, avec un accès à la demeure principale de la Soke. 
À peine arrivés, ils eurent droit à de nombreuses salutations de la part des membres du clan. 

– Yondaime Hokage ! 
– Madame Kushina ! 
– C’est un plaisir de vous voir ici ! 
– Comment allez-vous ? 

Après avoir répondu à toutes ces questions enthousiastes, Minato vit au loin l’individu qu’il recherchait. Vêtu de sa toge habituelle, Hiashi Hyûga s’approcha d’eux. 

– Minato ! Kushina ! C’est un honneur pour moi de vous accueillir ici. 
– Comment rater ça ? répondit Minato, un grand sourire aux lèvres. 

Hiashi inclina poliment la tête. 

Où est Madame ? demanda assez brusquement Kushina. 

Sa façon de parler à Hiashi était assez particulière. Elle essayait toujours de s’adapter à ses bonnes manières mais manquait trop de naturel pour que cela soit crédible. 
Cela n’empêchait que, malgré leurs différences, un respect mutuel s’était créé entre eux. 

– Elle s’occupe d’Hinata, elle essayera de passer si elle a le temps. 
– Ah, oui, je sais ce que c’est, lâcha Kushina en souriant. 
– Comment va votre fils... Naruto ? 
– Oh, il est un peu fou. Vous verrez bientôt que les nuits vont devenir très longues... et paraître trop courtes au réveil ! 

Après quelques échanges avec Hiashi, celui-ci partit accueillir des membres du clan. 
Plus tard, Hizashi Hyuuga vint les accueillir. 

Euh... J’comprends que t’aies plein d’invités mais tu nous as déjà accueillis. 
– Kushina, c’est Hizashi, son frère... 
– Ah... Euh... Oui ttebane... 

Si Minato n’avait aucun problème à différencier les deux jumeaux, Kushina, elle, s’était déjà trompée de nombreuses fois. 
Prenant des nouvelles de son jeune fils, Neji, Minato lui souhaita une bonne continuation et Hizashi partit accueillir de nouveaux invités. 

Minato, dit timidement Kushina. Tu veux bien qu’on aille s’asseoir... à l’écart ? J’ai l’impression qu’on est les seuls à ne pas être du clan... Et puis, ça fait longtemps qu’on n’a pas été tous les deux, seuls... 

Minato acquiesça d’un signe de tête, le visage souriant, et ils allèrent s’installer sur un banc à l’écart, sans pour autant quitter les lieux pour ne pas être impolis. 
Kushina posa alors sa tête contre le torse de son amant, ses cheveux rouges étalés sur lui, et regarda les étoiles, émerveillée. 

C’est magnifique... Toutes ces étoiles... 

Kushina ferma alors les yeux et s’endormit. Minato lui caressait ses cheveux rouges, perdu dans ses pensées. 

« Tes cheveux sont si beaux... Kushina... » 

Elle se releva alors brusquement. Minato se leva net, ayant entendu un bruit dans les buissons. En regardant, il vit une lueur rouge dans le noir. Un Sharingan... 
Minato sortit un kunaï et se prépara à abattre la menace dans la seconde. 

Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? 

La personne fit un pas en avant, laissant se dessiner une silhouette de femme. 

Ben alors, tu ne me reconnais pas ? Yondaime Hokage... Ou devrais-je dire, Minato-San... 

Minato ranga son kunaï en souriant. 

Mikoto !

 

Mizuki-Tiger