Naruto et Naruto Shippuuden • CaptaiNaruto

Naruto • Fanfic " Inuzuka, Hyuuga : le lien secret " par Drielack - Chapitre 21 :: CaptaiNaruto

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Chapitre 21 : Loup et Serpent 

 


Orochimaru et Ryuga s'affrontaient déjà depuis un moment. L'oncle de Kiba n'arrivait à tenir le choc face au légendaire ninja qu'en ayant ouvert la cinquième porte. Mais le combat trainait en longueur. Les jutsus d'Orochimaru étaient supérieurs à ceux de son adversaire, mais la rapidité et la férocité de ce dernier compensaient. 

Les attaques de Ryuga consistaient à donner des coups de griffes avec une telle vélocité que l'air devant lui était fendue et propageait le coup comme un projectile tranchant. Ayant perçu le risque, Orochimaru esquivait chaque attaque comme il pouvait en contorsionnant son corps tel un reptile. 

Les deux belligérants stoppèrent leur assauts au même moment, tous les deux attirés par un phénomène suffisamment inquiétant pour les alerter. Orochimaru n'arrivait pas identifier quelle était cette énergie angoissante qui s’élevait au loin du château, mais il ressentait une sensation oppressante, voir presque une peur. 

Ryuga lui, s’était retourné en direction de la source d’énergie. Son visage blême reflétait son immense inquiétude. Totalement déconcentré, il était prêt à quitter le combat quand Orochimaru l'interpella. 

– Ryuga-Kun, tu as l'air bien nerveux...Qu'est-ce qu'il y a, tu as peur que Alberick batte les troupes rebelles on dirait,persiffla Orochimaru de sa voix reptilienne. 
– Orochimaru, je te pensais plus perspicace que cela, c'est bien pire que ça. Je vais devoir finir ce combat rapidement, je n'ai plus le choix. 
– Et tu t'en crois capable, railla Orochimaru en lançant une myriade de serpents de sa bouche. 

La nuée d'innombrables reptiles se dirigea en rampant rapidement en direction de Ryuga. Surpris par leur nombre et leur vélocité, Ryuga réagit tout de même rapidement en ouvrant une nouvelle porte céleste. 

– Porte de la contemplation ouverte ! 

Son corps s'entoura d'une puissante aura et l'air se mit à tournoyer autour de lui. Prenant une position d'assaut toutes griffes dehors, il effectua les mêmes attaques que précédemment mais en les multipliant et avec une telle rapidité que l'air fendue devenaient glaciale à cause de la vitesse. L'effet était telle qu'une myriade de griffes glaciales fondaient sur la masse de serpents, les déchiquetant et les gelant en même temps. 

– Les griffes des loups des glaces...hurla-t-il. 

Après que la majorité des reptiles ait été détruite par cette attaque dont l'efficacité et la violence surprirent Orochimaru, ce dernier ne trouva pas d'autre solution que d'invoquer Manda pour se surélever au dessus des griffes. Désormais sur la tête du grand reptile Orochimaru se moquait un peu de Ryuga. 

– Oh oh, joli baroude d'honneur, jeune loup, mais totalement inutile comme tu peux le voir. Je t'avais dit dès le départ que le...Orochimaru sentit un choc dans la poitrine qui le bloqua dans sa phrase l'espace d'un instant. Il finit par reprendre sa déclaration. Alors Ryuga que vas tu faire maintenant. 
– Orochimaru...grogna le serpent...Tu m'invoques une nouvelle fois dans un lieu que je n’apprécie guère...il fait trop froid. 
– Désolé Manda...Si tu arrives à m'aider à battre cet homme, il y aura de nombreux sacrifices pour t'honorer à la clef. 
– J’espère que ce n'est pas une promesse en l'air ! vitupéra Manda en frappant de la queue dans la direction de Ryuga. 

Sa vitesse décuplée par l'ouverture des portes célestes, Ryuga n'eut aucun mal à éviter l'attaque du serpent en sautant dans les airs. Il mordit rapidement son pouce et invoqua lui aussi une créature qui retomba sur le sol face au serpent. Un loup gigantesque grognant entre ses énormes dents fixait le reptile de ses yeux jaunes. 

– Oh puissant Freki, pardonne-moi te t'invoquer, mais j'ai besoin de ton aide, lui dit Ryuga en retombant sur le sommet de son crane. 
– Ryuga, ta fille a invoqué récemment mon frère jumeau, que se passe-t-il donc ici ? 
– Je crains que Fenrir se soit libéré. 
– Impossible ! hurla le loup. 
– Il me faut me débarrasser de cet adversaire pour aller m'en assurer et régler cela au plus vite. 
– Parfait, allons-y. 

Le loup sans attendre un instant fonça sur Manda et tenta de lui planter sa mâchoire dans le corps. Mais le serpent plein de vélocité et d'agilité esquiva la mâchoire du loup et commença à l'entourer avec son corps. Surpris par cette vitesse, Freki réagit lui-même en plantant ses crocs juste derrière la tête du serpent, et la lui plaquant au sol d'un coup de patte. Orochimaru avait eut le temps de sauter sur le sommet d'un rempart pour ne pas être écrasé sous les griffes du loup. Les deux animaux géants se retrouvaient mutuellement immobilisés, Manda par la gueule et la patte du loup et Freki par la constriction du corps du serpent. Toujours sur le sommet du crâne du loup, Ryuga regarda Orochimaru. 

– Orochimaru...Ce sera ma dernière attaque...je te préviens, seule deux personnes l'ont vu et survécu. 
– Ohoh, qui sont ces privilégiés...railla le ninja au teint blafard. 
– Gai mon disciple qui m'a vu la mettre au point. Et Minato qui a été le seul homme à la subir sans être oblitéré.
– Mais quel vantard tu fais, gloussa Orochimaru. 

Sans répondre Ryuga plaça ses poignets l'un contre l'autre. L'index, le majeur et le pouce de chacune de ses mains formaient la gueule ouverte d'un loup. L'aura qui l'entourait s'intensifia encore de façon extraordinaire. 

– Ouverture de la septième porte céleste, la porte de l'extase ! Subis la fureur des crocs de Fenrir ! 

Hurlant cela, le corps de Ryuga fut submergé par une vague intense de chakra et il la lança en direction d'Orochimaru la gueule formée par ses doigts. Une imposante vague d'air comprimée glaciale fondit en direction du rempart où se trouvait Orochimaru, elle avait la forme d'une immense machoirede loup ouverte et prête à avaler tout sur son passage. 

Orochimaru réalisa rapidement qu'il avait sous-estimé son adversaire et que cette technique représentait effectivement un danger. Trop large et rapide pour être esquiver, il décida en une fraction de seconde de la bloquer en invoquant le « Sanju Rashômon ». A peine avait-il posé la main sur le sol qu'une énorme porte sortie du sol, mais soudain il ressentit un violent coup dans sa poitrine et plus aucun chakra ne coula dans son corps. 

Aucune des deux autres portes ne purent sortir du sol. La gueule de loup emporta sans mal la porte et Orochimaru, qui hurla sous la puissance de l'impact. L'instant d’après Manda disparut dans un nuage de fumée, relâchant Freki qui s'effondra sur le sol. Épuisé par sa technique et l'ouverture de la septième porte, Ryuga s'allongea sur le sommet du crâne du loup géant le temps de récupérer. 

Dans la forêt, l'immense masse d’énergie qui s’était échappée du corps de San, finissait de se matérialiser en immense loup. Dès que Fenrir prit une forme matérielle, il poussa un hurlement titanesque qui s'entendit très loin dans la contrée, glaçant le sang de tout ceux qui le perçurent. Kiba malgré la terreur que ce monstre engendrait, était surtout préoccupé par le corps de San restant inerte sous l’abdomen du montre. Son adversaire ne se souciait plus de lui, et ne cessait d'exulter dans des rires machiavéliques. Alberick s’arrêta néanmoins de rire et se concentra pour dégager une puissante vague d’énergie qui attira immédiatement l'attention du loup. Kiba profita de ce moment d'inattention de son adversaire et de Fenrir pour se relever et se précipiter pour récupérer le corps inerte de San puis s’éloigner derrière le tronc d'un arbre. 

– Fenrir, fils de Loki, je suis le descendant de ton père, un fils de Loki comme toi. Par l’héritage de ce dernier, je m'agenouille devant ta grandeur et t'implore de me prêter ta puissance. Alberick joignant les actes à ses paroles s'agenouilla humblement devant la créature. 

Fenrir pencha la tête et renifla puissamment Alberick en grognant de façon menaçante. Il resta ainsi un moment, qui parut une éternité pour Kiba qui observait la scène de loin. Puis le grand loup s'allongea devant Alberick et poussant un hurlement moins agressif semblant signifier un accord. 

– Ô puissant Fenrir, laisse-moi être le guide de la volonté de Loki. Ta puissance et mon esprit seront les fondements du crépuscule des dieux. Bientôt un nouveau monde renaitra, un monde façonné à la volonté de notre père. 

Sasuke toujours l’épaule droite endolorie par l'attaque de Bald fixait son adversaire au-dessus de lui. Un gros orage se formait au dessus de leurs têtes et commençait à émettre des éclairs à une fréquence de plus en plus rapide. Quelques un des éclairs venaient par moment frapper le marteau de Bald qui tournoyait au-dessus de sa tête. Bald projeta violemment Mjöllnir directement au cœur du nuage. Un puissant craquement de tonnerre se fit entendre et le nuage fut soudainement zébré d’éclairs qui s’amoncelèrent à sa base. Ils commencèrent à s'assembler en prenant la forme d'un bras immense tenant un marteau. 

Sasuke n'en croyait pas ses yeux, une telle démonstration de puissance le laissait sans voix. La panique s'emparait de lui, il ne trouvait pas la moindre idée pour contre-attaquer ou trouver une défense adéquate devant cette attaque qui s’annonçait titanesque. Un maelström d’émotions l'envahissait parmi lesquelles une admiration pour cette technique. Hypnotisé par ce spectacle, il restait là à fixer le ciel. 

– Prépare-toi à mourir vermine, hurla Bald en brandissant sa main droite vers le ciel. 

Dans un réflexe de survie, Sasuke effectua une invocation et fit apparaître un grand serpent, puis dans la foulée effectua rapidement un chidori dans sa main gauche faisant appel à toute la puissance de la marque maudite d'orochimaru. Le marteau de Bald retomba du ciel en venant se loger dans le creux de sa main. Le guerrier projeta son marteau en direction de la terrasse où se trouvait Sasuke et du grand serpent. En même temps, l’énorme main brandissant le marteau de foudre dans le ciel s'abattit sur la terrasse. 

Non loin de là, à la base de la falaise sur laquelle reposait la forteresse royale, Kabuto dérobait une petite embarcation. Il s’arrêta en apercevant l'explosion qui détruisit la terrasse dans un souffle d'énergie électrique et de poussière. Le binoclard vit le grand serpent être projeté loin dans la mer. Il décida d'aller voir le corps du reptile avec le petit voilier qu'il avait réquisitionné. Naviguant dans cette direction, il perçut l'instant d'après, une autre détonation au dessus de lui. Un souffle d'air glacial en forme de gueule de loup venait de faire exploser le haut d'un rempart et il remarqua immédiatement le corps de son maitre se faire souffler en direction de la mer. Son esprit vif comprit que l'heure d'une retraite générale avait sonné. Il dirigea alors adroitement son embarcation en direction du corps d'Orochimaru qui flottait sur la mer. 

Alberick se releva devant Fenrir toujours allongé le museau devant son nouveau maître. Un sourire narquois aux lèvres, Alberick brandit la lance d'Odin et hurla d’allégresse son triomphe. Kiba qui voyait cela, ressentait une rage immense ainsi que le désespoir terrible de ne rien pouvoir faire. Sa tristesse était d'autant plus grande qu'il avait compris que le corps de San n'avait plus le moindre signe vital. Il rêvait de se ruer sur son adversaire et de libérer sa rage sur lui, mais il n'arrivait pas à se décider, pétrifié par la terreur que lui inspirait Fenrir. 

– Fenrir, nous allons commencer notre travail en éradiquant les héritiers des dieux qui t'ont emprisonné. Détruis les troupes de mes ennemis ! 

Le grand loup se leva sur ses pattes et hurlant la tête pointé vers le ciel. Non loin de là, Naruto qui affrontait avec les derniers soldats rebelles encore en vie, des hordes de mort- vivant se relevant sans cesse, entendit le hurlement de Fenrir. Un long frisson lui parcourut la colonne vertébrale et il perçut l'espace d'un instant l'esprit de Kyubi. 

– Narutooo sale gamin, fuis si tu veux vivre...Fenrir est libre. 

Le blondinet secoua sa tête un instant pour chasser l'esprit du démon à neuf queue de son esprit. 

Alberick brandissant la lance d'odin montra une direction à Fenrir. 

– Abat ton souffle glacial sur les troupes de la princesse Brunhild, puissant Fenrir. 

Le loup ouvrit sa gueule et une boule blanche commença à se former devant elle. Alberick poussa alors un cri plaintif, lâchant la lance et refermant les mains sur la pointe d'une lame qui sortait de son sternum. 

– Qui...comment ...mon armure de mithrill transpercée...impossible.... 

Se retournant, il vit que Sigmund venait de le transpercer de sa lame. 

– Espèce de lâche, me frapper dans le dos...toussa Alberick...je comprends que mon armure n'ait pas résisté à Balmung... 
– J'utilise tes méthodes Alberick, une mort de lâche pour un lâche, ne soit pas surpris. 
– Quel ironie du sort...mourir de la même façon que ma dernière illusion...Mais Sigmund, tu viens de faire la pire erreur de ta vie. Puisque je ne peux survivre à ce monde, je le souhaite anéanti...Fenrir...mon dernier ordre sera le suivant...Que le crépuscule des dieux soit ! 

Alberick sentant sa vie s’échapper rapidement de son corps, prit une inspiration et dans un dernier effort et hurla à Fenrir « RAGNAROK »

 

Drielack