Naruto et Naruto Shippuuden • CaptaiNaruto

Naruto • Fanfic " Inuzuka, Hyuuga : le lien secret " par Drielack - Chapitre 13 :: CaptaiNaruto

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Chapitre 13 : Hyuuga, je vais te tuer

Le lendemain matin, les jeunes gens se rendirent au briefing de Ryuga. Ce dernier attendait debout regardant toujours par son hublot quand ils entrèrent dans sa cabine. Trois chaises les attendaient devant une table où une grande carte était étalée. Le loup de San, la suivait et s'agenouilla à ses côtés, ainsi qu'Akamaru. Saito le loup de Ryuga vint de suite posé son museau sur les cuisses d'Hinata dès qu'elle fut assise. Elle avait pris l'habitude de sa présence, il venait souvent la voir et elle n'avait plus peur de lui, elle lui caressa le crane avec douceur. Ryuga s'approcha et s'installa en face d'eux. 

– Bon les jeunes, voilà, d'ici peu nous allons arriver sur le continent du nord dans le royaume de Midgard. Cela va marquer le véritable début de la mission, car nous serons dès notre débarquement en territoire ennemi. Depuis qu'Orochimaru est arrivé, deux maisons de nobles se sont alliés à lui et ont pris le contrôle de tout le royaume. Nous allons devoir dans un premier temps passé inaperçu, éviter les agglomérations importantes et réussir à rejoindre le clan de résistants, en espérant qu'il soit toujours au même endroit... 
– Et après...s'impatienta Naruto 
– Après, nous organiserons une infiltration dans le palais afin de tenter de soustraire le roi du contrôle d'Orochimaru. 
– Une partie de plaisir, se vanta Kiba en bombant la poitrine. 
– Mais bien sûr, railla son oncle...Les deux clans qui ont réussi ce coup de maître ne sont pas des tendres et ils possèdent une force militaire conséquente sans parler de l'armée du roi qui exécute ses ordres sans savoir qu'il est manipulé. Autant dire que nos forces seraient dans un combat classique d'un pour trente... 

En entendant cela Kiba déglutit et s'affala dans sa chaise. 

– Voilà la raison de l'infiltration dont nous avons besoin. Un affrontement frontal serait synonyme de mort. Enfin, voilà pour ce qui est de la première partie de la mission. Il va donc nous falloir être discret et réussir à franchir des montagnes escarpées et sûrement enneigées à cette époque de l'année. Il va nous falloir éviter les villes et les villages, je serais le seul à y entrer pour chercher de la nourriture et un peu d’équipement pour le voyage jusqu'au camp. 
– Et nous on fera quoi  ? demanda Naruto. 
– Vous resterez à l’écart en suivant les ordres de San. Sinon je vous préviens, les adversaires que vous pourriez rencontrer ne sont pas des ninjas...Ils ne se battent pas avec du Taijustu ou du ninjustu. 
– Alors ce sera facile  ! s'exclama Naruto en souriant. 
– Si seulement...Sur ce continent, même si les gens ne connaissent pas le chakra, ils possèdent une énergie équivalente que l'on nomme mana...Elle ne permet pas de faire des techniques, mais ce que certains appellent des sorts. Quant aux guerriers, ils sont souvent experts en maniement d'armes blanches. Si Orochimaru s'est allié avec ces deux clans, ce n'est pas par besoin mais par crainte. 
– Par crainte  ? Mais Maître Jiraiya m'a dit qu'Orochimaru était un des ninjas les plus fort qu'il connaissait...En plus il a Sasuke avec lui... 
– Naruto, les leaders des deux clans dont je vous ai parlé n'auraient sûrement pas à craindre Orochimaru ou le Uchiwa dont tu parles. Le premier Alberick Lokison est un utilisateur de sortilège d'illusion que vous compareriez à du genjutsu et son niveau de maîtrise est suffisant pour rivaliser avec les genjutsu d'un Sharingan. En plus il est expert en magie élémentaire du feu, pour vous cela serait un manipulateur du Katon. Sa fiancée, Birgit Helson, qui dirige le deuxième clan est une spécialiste des pentacles et enchantement. Je traduis pour vous  : c'est en gros du Fuinjutsu. Qui plus est, son clan est l'unique détenteur de l'art interdit de la nécromancie. 
– Necromanquoi  ? questionna Kiba en faisant une grimace d’étonnement. 
– La Nécromancie, l'art de manipuler les âmes et les morts...Il existe peu d'exemples dans le continent d’où nous venons, à l'exception de l'Edo Tensei. Voila pourquoi je vous veux discrets et prudents. 

Sur ces mots, Ryuga renvoya les ninjas dans leurs cabines afin de préparer leurs paquetages. Une heure plus tard, ils se retrouvèrent tous sur le pont du bateau qui, transperçant la brume, jeta l'ancre dans une crique abandonnée. Les ninjas de Konoha restèrent un instant en admiration devant le paysage qui s'offrait lentement à eux. D'immense forêts de sapins à perte de vue couvraient les pentes de montagnes qui s’élançaient dans le ciel à l'horizon. Tout le paysage était d'un blanc nacré, la neige recouvrait pratiquement tout. Ils se rendirent tous à l'aide d'une barque sur la rive puis s’éloignèrent du rivage en pénétrant dans la forêt. Ils marchèrent longuement durant l’après-midi, jusqu'en haut d'une petite colline surplombant un village. 

– Je vais aller chercher de la nourriture, vous attendez ici mon retour. 

Ryuga partit en direction du village, laissant les jeunes dans la forêt. Après une grosse heure, il revint avec un sac sur le dos. 

– Nous allons marcher encore quelques heures et nous nous reposerons dans un petit refuge abandonné que je connais non loin d'ici. 

Mais à peine avait-il dit cela qu'il stoppa net et regarda de chaque côté l'air inquiet. Il claqua des doigts et Saito vint immédiatement à ses côtés. San, sans un mot, prit sa lance dans son dos et monta sur le dos de son loup. 

– Ce ne sont pas des amateurs, ils sont venus contre le vent... 
– De quoi, vous parlez demanda Naruto... 
– De cette troupe, répondit Ryuga en montrant du doigt des ombres qui s'approchaient. 
– Ils sont une dizaine  ! affirma Hinata qui venait d'activer ses pupilles. 
– On va les massacrer, s’écria Kiba. 
– Non, on fuit... 
– Pas question, répliqua Naruto... 
– Jeune homme, on m’obéit. Je sais ce que je fais  ! Fuyons par là... 

Sur ce, Ryuga s’élança dans une direction, San passa derrière les deux garçons et leur fit signe avec sa lance de les suivre. Les garçons obéirent à contre cœur, ainsi qu'Hinata. Ils entendirent les cris des poursuivants. Quelques minutes plus tard, Naruto se rapprocha de Ryuga.

– On ne cours pas assez vite pour les semer...Il faudrait monter sur les loups... 
– Je ne veux pas les semer, je veux les éloignés du village. Nous allons bientôt être assez loin. 
– Pourquoi les éloigner  …  ? 
– Pour éviter les renforts et qu'aucun d'entre eux ne puissent repartir témoigner qu'ils nous ont vu...Voila arrêtons-nous là. Et préparez-vous à les affronter. 

Le petit groupe s’arrêta dans une petite clairière. Ryuga vint demander à Hinata de lui dire si des hommes restaient en arrière dans les bois, ce qu'elle confirma. 

– Saito, San, Kiba, Akamaru, dès que le combat commence, vous foncez dans la forêt et tuez ceux qui s'y trouvent. Ce sont sûrement des archers, et ils risqueraient de s'enfuir. Vos capacités de flair vous permettront de les rattraper dans le pire des cas. Hinata, Naruto et moi, on se charge des autres aux corps à corps. 

Ils attendirent que huit soldats s'approche d'eux, tous équipés de lance ou d'épée et de bouclier. Ils portaient des armures métalliques couvrant une bonne partie du corps. L'un d'eux s'avança et prit la parole. 

– Etrangers, que faites-vous sur les terres de la maison Lokison et pourquoi vous enfuyez-vous devant notre arrivée  ? Répondez prestement ou nous serons obligés d'employer la force. 
– Maintenant  ! hurla Ryuga. En chargeant celui qui avait parlé. D'un coup d'estoc de sa main droite dont les ongles étaient devenues des griffes acérés, il transperça de part en part le plastron du soldat. 
– Kiba allons-y, hurla San en partant sur son loup en direction de la forêt derrière les hommes restants. 
– Je te suis  ! Fonce Akamaru  ! 

Trois soldat s’attaquèrent immédiatement à Ryuga qui en renversa un en lui jetant le corps de son chef dessus. Naruto et Hinata furent rapidement aux prises avec deux assaillants chacun. Naruto fit apparaître quatre clones et commença à essayer de les battre, mais il remarqua rapidement que ses coups de poings ou de pieds n'affectaient pas ses adversaires protégés par leurs armures. Il comprit aussi que les kunais n’étaient pas la solution, ses adversaires possédant une allonge supérieur avec leurs épées et lances. Il conclut donc que seul son Rasengan pourrait l'aider, il réussit rapidement à les terrasser grâce à son orbe qui brisa sans difficulté leur plastron. 

Hinata de son côté ne s'en sortait pas aussi bien, elle arrivait à parer les assauts grâce à sa technique de défense. Mais dès qu'elle les attaquait avec ses techniques de Juken, ses coups n'avaient pas le moindre effet. L'armure de ces hommes devait bloquer les décharges de chakra de son «  poing souple  », empêchant ainsi l'effet dévastateur de la technique de son clan sur les organes internes des assaillants. Si bien qu'elle finit par se retrouver dans une situation périlleuse. Un de ses adversaires chargea bouclier en avant et réussit à pénétrer sa défense de Chakra, elle fut renversée sous le choc. L'autre brandit sa lance pour l'empaler au sol, mais Naruto se précipita et le propulsa au loin avec un puissant Rasengan. 

Celui qui avait plaqué Hinata se coucha de tout son poids sur elle et sortit une dague de sa ceinture, prêt à l’égorger. Paniqué la jeune fille hurla de terreur, mais ce ne fut pas son sang qui tacha son visage blanc. Car sur elle ne se tenait plus que le buste sans tete de son agresseur, dont le visage déformé par la douleur se trouvait dans la main gauche de Ryuga. D'un coup de pied dédaigneux, il chassa le reste du corps, libérant Hinata. Naruto se précipita et releva Hinata avec douceur.



– Hinata, Hinata, ça va...tu n'as rien ? 
– Naruto-Kun...répondit-elle en rougissant de la proximité de son amour secret. Elle se releva grâce à son aide et tapota le bout de ses index nerveusement en fuyant le regard de Naruto. Merci ...ça va aller Naruto-Kun. 
– Hey c'est rien Hinata...répliqua Naruto en souriant niaisement, se frottant l’arrière de la tête avec sa main...Il faut aussi remercier Ryuga. Merci Ryu... 

Naruto tourna son visage en direction de ce dernier, mais fut surpris de voir comment se dernier les scrutaient tous les deux. D'un regard inquiétant et intense, ils les fixaient tour à tour, les paupières se plissant sur ses yeux qui avaient viré aux jaunes. 

– Ryuga-San, ça va...c'est fini les ennemis sont tous éliminés...dit Naruto la voix moins assurée qu'à son habitude. 
– Je sais ! lança-t-il sèchement. En léchant ses griffes dégoulinante de sang. Hinata ! 
– Euh oui, Ryuga-San répondit-elle, choquée par le ton de l'homme. 
– Je ne serais pas toujours là pour te sauver, tu dois mettre au point ta technique si tu veux vivre. 

A ce moment San et Kiba revinrent. Ryuga partit dans un coin et commença à lacérer de ses griffes les corps des assaillants. En croisant San, il ne répondit même pas au « père, ça va ? » qu'elle lui adressa, visiblement inquiète. 

– Que s'est-il passé demanda-t-elle en rejoignant Naruto et Hinata. 
– Rien de méchant mais on a été surpris par leur armure...Alors on a eu un peu de mal au début...et vous. 
– Moi, non ! se vanta Kiba, mon Gatsuga n'a pas eu de problème avec leur breloque en métal, hey hey... 
– C'est vrai, Akamaru et toi m'avez impressionnée sur ce coup-là, lança San avec un clin d’œil vers son cousin. 
– Dis San, qu'est ce qu'il fait ton père...demanda Naruto en pointant Ryuga qui frappaient sans relâche les corps des soldats. 
– Je pense qu'il camoufle... 
– Camoufle ? On dirait plutôt qu'il se défoule... 
– Non, Naruto, il les frappe avec ses griffes pour que l'on pense qu'ils ont été attaqué par une bande de loup...La région en regorge, c'est un phénomène classique. 
– Arrête un peu, les loups ne peuvent pas faire de tel dégât...interrompit Kiba... 
– Les loups de chez vous non, mais ici les loups sont plus gros comme Saito ou Hilda ma louve...nous les appelons des Wargs. 

Au bout d'un moment, Ryuga revint en se nettoyant les mains pleines de sang dans une des capes d'un assaillant. Sans autre mot que « en route », il ordonna de repartir. Comme prévu, le soir ils arrivèrent tous dans une petite maison de rondins de bois, abandonnée au milieu de la forêt. Ryuga répartit les tâches de chacun : chercher du bois, nettoyer l’intérieur, préparer le repas et faire le feu. Il ordonna aux deux loups de patrouiller à l’extérieur de la maison pendant la nuit. 

Après le repas, il demanda à San de sortir avec lui pour parler. Les trois amis de Konoha restèrent dans la maison, ne comprenant pas ce qui se passait. Leur incompréhension grandit quand ils entendirent une dispute éclatée. Ils écoutèrent, mais ils ne comprenaient pas la langue dans laquelle Ryuga et San se parlaient. Plus tard, ces deux-là revinrent dans la maison, le visage grave. Tout le monde alla se coucher sous l'ordre de Ryuga, ils tombèrent tous rapidement de sommeil après cette journée éprouvante. 

Le lendemain alors que la brume était encore épaisse, Ryuga réveilla Hinata en premier. Il lui demanda de la suivre dehors. Devant la maison, il la regarda un instant et lui dit. 

– Hier, tu nous a mis en difficulté ! Je t'avais dit de mettre au point une technique d'attaque plus puissante que ton simple Juken. Tu ne l'as pas fait, et tu n'as pas pu blesser ces hommes en armure. 
– Je...suis désolée, répondit-elle surprise et intimidée. 
– Ça ne suffit pas. As-tu mis une technique au point ou pas ? 
– Plus ou moins...bafouilla-t-elle. 
– Parfait ! En garde ! Montre-moi ça... 

Sans prévenir, il commença à l'attaquer. Surprise elle se mit à se défendre. 

– NON, ne défend pas ! ATTAQUE ! 

L'injonction de Ryuga la fit réagir et elle réussit à entourer son bras droit de Chakra comme quand elle s'entrainait contre le sac sur le bateau. Elle chargea Ryuga et le frappa violemment au ventre. Il recula sous l'impact et toussota un peu de sang, plié sur lui même. Il se redressa néanmoins rapidement et frappa d'un violent coup Hinata au visage. 

– C'est insuffisant...hurla-t-il en tentant de la frapper de nouveau. 
– Les soixante-quatre poings du Hakke protecteurs...s’écria Hinata en activant sa technique pour se protéger de la violence des coups de Ryuga. 
– Pas cette fois ! dit-il en saisissant les bras de Hinata, stoppant son enchainement de parades. Tu fais toujours la même séquence de mouvements de défense, tes mouvements sont trop prévisibles. 

Ryuga lui porta un terrible coup de pied au ventre, la projetant loin en arrière en lui arrachant un cri de douleur, alertant les autres qui venaient de sortir de la maison. Hinata se releva et vit Naruto qui la regardait. Elle repensa immédiatement au sentiment qu'elle avait ressenti pendant son combat contre Neji. A cet époque, elle avait voulu montrer à Naruto qu'elle existait, cela lui avait donné le courage d'affronter le destin et son cousin. Mais cette fois, tout était différent, le visage de Naruto l'emplissait d'une tristesse infinie. Elle savait qu'elle ne pourrait jamais marcher à ses côtés, maintenant qu'elle allait être mariée à un membre du clan pour respecter les traditions. A quoi bon lutter pour que Naruto me remarque, se disait-elle. 

– Debout Hyûga, hurla Ryuga. Lève-toi et bats-toi. Si le jeune Naruto et moi ne t’avions pas sauver hier, tu serais morte. Alors lève-toi et terrasse-moi avec une technique digne de ton clan. 
– Il aurait peut-être mieux valu...murmura-t-elle d'une voix morne et déprimée. 
– Parfait Hyûga... Tu ne vaux pas mieux que ta mère et ton père. Si tu acceptes ton destin ainsi, je préfères te tuer comme tous ceux de ton clan qui me dégoutte. Prépare-toi, Hyûga, je vais te TUER. 

Hinata regarda Ryuga les yeux pleins de surprise, devant les menaces sans détour de cet homme. Mais sa surprise fut encore plus grande quand elle vit ses yeux se muer en jaune. Sa mâchoire s'allongea, son corps grandit, ses muscles saillirent au point de déchirer ses vêtements. Le corps de Ryuga se métamorphosait rapidement, se couvrant d'un épais pelage sombre, il prenait l'apparence d'un loup, mais un loup bipède. 

Devant elle ne se tenait plus l'oncle de Kiba, l'homme qui avait dans le passé séduit sa mère. Non, devant elle, se tenait un immense loup-garou qui la fixait avec un regard de prédateur fou.

 

Drielack