Naruto et Naruto Shippuuden • CaptaiNaruto

Naruto • Fanfic " Inuzuka, Hyuuga : le lien secret " par Drielack - Chapitre 16 :: CaptaiNaruto

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Chapitre 16 : Soirée arrosée 

La troupe marchait d'un bon rythme dans la neige. Naruto avait été installé sur une civière de fortune, faite de deux branches entre lesquelles une fourrure d'ours était tendue. Hinata marchait à côté un peu inquiète en le surveillant, Saïto le loup de Ryuga marchant près d'elle. Traversant de grandes forêts de conifères enneigés, ils pénétrèrent dans une vallée profonde. 

– Hinata, dis-moi, tu marches à côté de Naruto depuis tout à l'heure. Tu es inquiète pour lui ? vint lui demander Ryuga. 
– Oh Ryuga-San, c'est que....bafouilla-t-elle en rougissant. Je me sens coupable de son état, c'est en voulant me protéger qu'il s'est fait blessé. 
– Ne sois pas si timide, l'autre jour quand les soldats nous ont attaqué, j'ai bien vu que ce garçon ne te laissait pas indifférente. 
– Non, non, vous vous trompez... 
– Hinata, tu n'as pas à avoir honte de tes sentiments et ne sois pas timide envers moi, je ne vais rien lui dire. Alors dis-moi, que ressens-tu pour ce garçon ? 
– Je l'aime de tout mon cœur. Il a toujours été pour moi un exemple à suivre, me redonnant courage, me soutenant lors des moments difficiles. Quand je le vois, j'ai toujours envi de me surpasser et de lui montrer que j'existe...parfois j'ai l'impression qu'il croit en moi, pas comme mon père...Naruto-Kun arrive à me redonner une certaine estime de moi. 
– Je comprends mieux, sourit-il. Naruto est un peu pour toi ce que Yukina fut pour moi...La personne qui te pousse à prendre confiance en toi... 
– Ah, ma mère était comme Naruto ? 
– Non, pas comme lui dans ce sens, elle n'était pas aussi turbulente et tête-brulée. Mais comme Naruto pour toi, elle était la seule à croire en moi, à m'encourager et me soutenir. Elle me permettait de supporter le rejet de mon père et de ma famille. Donc tu l'aimes...En as-tu parlé à ta mère ? 
– Euh non Ryuga-San... 
– Même quand les fiançailles avec un autre membre du clan t'ont été imposées ? 
– Non, j'ai pas osé...surtout que toute mon enfance, on m'a interdit de m'approcher de Naruto... 
– Ha oui, parce que c'est un hôte...Tu sais Hinata, si tu ne veux pas te marier pour le clan et si tu veux pouvoir espérer un jour vivre avec ce garçon, il va falloir affronter la volonté de ton clan et celle de ton père. 
– Oh je ne pourrais jamais faire ça... 
– Et si tu as le soutien de ta mère ? 
– Ma mère n'osera jamais aller contre la volonté de mon père et du clan...répondit Hinata la voix morne. 
– Ta mère ne laissera pas sa fille subir le même destin qu'elle. 
– Mais qu'est-ce qu'elle pourrait faire ? 

Ryuga arrêta Hinata en posant ses mains sur ses épaules. 

– Hinata, si tu ne veux pas de ce mariage, tu dois le dire à ta mère. Si Yukina décide que ce mariage n'est pas bon pour toi, alors je la soutiendrai et je te jure sur ce que j'ai de plus cher que je me ferai un plaisir de plier Hiashi à ma volonté. 
– Mais pourquoi ? s’étonna Hinata en le regardant dans les yeux. Pourquoi feriez vous cela pour moi ? 
– Parce que tu me fais penser à moi quand j’étais jeune...Parce que tu es le portrait de ta mère. Parce que je pense que, tout comme moi, elle refusera que sa fille vive le même destin tragique que nous deux. Bon assez parler la troupe commence à nous distancer, retourne donc auprès de ton cher Naruto. 
– Merci pour tout Ryuga-San, dit elle en courant rejoindre la civière. 

Après une demi journée de marche, la troupe finit par arriver dans un campement en plein milieu d'une forêt dense. Tout le camp était en bois, les palissades, les tours comme les bâtiments à l’intérieur de l'enceinte. Ces derniers ressemblaient à des navires retournés. Les hommes quant à eux étaient de solides gaillards plus grands en moyenne que les ninjas de Konoha. La plupart portait des armes blanches, épées, lance, masse d'arme, marteau, le plus souvent accompagnés de bouclier. 

Dès qu'ils furent tous entrés, trois femmes emmenèrent Naruto dans un des bâtiments. Puis Bald mena Ryuga et Hinata dans la battisse principale. Ces derniers retrouvèrent à l’intérieur San et Kiba. San sauta dans les bras de son père, puis ensuite alla serrer Hinata dans les siens en lui témoignant son soulagement de la savoir en vie. Kiba suivit en venant prendre des nouvelles de sa coéquipière. Un homme svelte aux cheveux châtains très clairs et aux yeux d'un bleu pâle magnifique vint les interrompre. 

– Maître-loup, la princesse Brunhild vous attend. 
– Sigmund Votanson, c'est un plaisir de vous revoir en ces jours de grande aventure. 
– Le plaisir est partagé Ryuga Maître-loup. Dame San Tyrson, c'est un grand plaisir que de vous revoir parmi nous, enchaina-t-il en posant un genou au sol pour faire le baise-main à la cousine de Kiba. 

Kiba regarda en mordant sa lèvre et fermant les poings au grand étonnement de Hinata qui remarqua la tension chez son ami. Le petit groupe suivit Sigmund en direction d'un grand hall, Kiba s'approcha de son oncle. 

– Mon oncle qui est cet homme ? 
– Kiba, ce garçon est Sigmund Votanson, le fils du roi Bjorn, le frère cadet de la princesse Brunhild. Lui et sa sœur ont fui le palais lorsque les Lokison et Orochimaru ont fait leur coup d'état. 
– Et pourquoi il embrasse la main de San... 
– Parce qu'il la salut comme l’héritière de la maison Tyrson. C'est l’étiquette Kiba... 

Ils furent amené devant un trône en bois massif ornée de symboles runiques, sur lequel une femme plantureuse à la longue chevelure rousse bouclée était assise en train de donner des ordres à de nombreux guerriers. Elle portait le buste d'une armure d'un métal clair brillant ainsi que des protections du même métal sur ses cuisses et ses tibias. 

– Brunhild ma sœur, je vous annonce le retour de Ryuga de la maison Tyrson, votre maître-loup. 
– Ryuga...s'exclama la princesse en poussant les cartes qu'on lui présentait, elle sauta de son trône et courut vers le groupe de Konoha. Ryuga, quelle joie de vous revoir parmi nous. 
– Princesse, dit-il solennellement en s'inclinant légèrement. 
– San, c'est moi ou la princesse a un faible pour mon oncle ? murmura Kiba à l'oreille de sa cousine. 
– Chut, tu vois pas que c'est pas le moment de parler de ça...Mais on dirait bien que tu commence à avoir un jugement plus affiné sur les relations hommes femmes pouffa-t-elle doucement. 

Les trois adultes partirent parler ensemble, pendant que Hinata et Kiba furent guidés par San jusqu'à une tente circulaire qui serait leur logement dans le camp. Ils furent très surpris en entrant dedans de voir qu'elle était spacieuse et emplit de la chaleur douce d'un gros brasero qui allégea la morsure du froid. Naruto était allongé dans une couche faite d’énormes fourrures de bêtes sauvages. San rassura Hinata en lui disant qu'il était en train de dormir, les prêtresses n'avaient pas eu besoin de lui donner des soins, il semblait récupérer de lui même sans difficulté. 

San leur expliqua que ce soir, un banquet serait donné en l'honneur du retour de Ryuga. Un moment de détente important dans la culture de son peuple et qu'il faudrait faire preuve de courtoisie et de respect. Naruto se réveilla en baillant...un moment surpris de l'endroit où il se trouvait, quand il vit Kiba, il demanda immédiatement : 

– Kiba, qu'est-ce-que tu fais ici ? Puis il se redressa d'un coup en criant après son ami...Où est Hinata ? 
– Je suis là, Naruto-Kun, répondit une petite voix venant de l'autre côté d'un paravent installé entre les couches des garçons et des filles. 
– Hinata, tout va bien ? Ces hommes ne t'ont rien fait j’espère. Je suis désolé, ce type m'a surpris avec son marteau. Il se leva pour aller la voir, mais Kiba le stoppa. 
– Attends les filles se changent pour le banquet de ce soir. Lui dit-il en le regardant d'un air narquois et suffisant. 
– Le banquet ? De quoi tu me parles et comment ça se fait que l'on soit ici...Bon sang, j'y comprends plus rien.

Kiba lui expliqua toute l'histoire en pouffant d'un rire moqueur. 

– Kiba, tu peux me dire pourquoi tu es si amusé ? demanda Naruto le visage suspicieux. 
– Hey hey, toi tu te fait allongé par un gars d'ici pendant que moi j'ai enfin pu te dépasser dans un domaine... 
– N'importe quoi, lança Naruto en faisant la mou. Je vois pas en quoi tu pourrais me dépasser... 
– C'est simple...J'ai... 
– KIBAAAAA, la voix forte et colérique de San retentit dans la tente. Kiba se figea et cessa de sourire,ne disant plus un mot à son ami. 
– Alors de quoi tu parles...insista le jeune ninja blond. 
– Naruto, tu ne pouvais pas battre Bald, en tout cas si tu avais voulu y parvenir, il t'aurait fallu utiliser la puissance de ton démon, enchaina San derrière le paravent. 
– N'importe quoi, il m'a juste eu par surprise avec son drôle de marteau. 
– Détrompe-toi, même si cela t'a surpris, Bald Thorson est l'un de nos plus puissants guerriers. De plus, il possède le marteau de Thor le dieu du tonnerre, le puissant Mjöllnir qui commande à la foudre et aux tempêtes. C'est l'arme d'un dieu, aucun humain ne pourrait la briser et seules les personnes dignes de son pouvoir peuvent le brandir. Et j'oubliais, Bald est comme toi et moi... 
– Comme nous, tu veux dire que c'est un hôte ? 
– Exactement, il est l'hôte de Jormungand, le serpent géant de Midgard. Ce monstre est le frère de Fenrir. Tous les deux furent créer par Loki le dieu malin. Leurs pouvoirs sont aussi gigantesques que ceux de ton Kyubi. Ne sous-estime pas nos guerriers, ils peuvent te paraitre moins doués que les ninjas de ton pays, mais ils sont robustes, fiers et bons guerriers. Ah, j'oubliais, Sigmund, le frère de la princesse est lui aussi un hôte, il contient Fafnir, son pouvoir est sans égal...il est immortel, on ne peut pas le blesser d’après la légende. Il détient l'épée de Balmung qui est aussi une puissante arme divine. 

San termina sa phrase en sortant de derrière le paravent dans une robe aux couleurs locales, suivit de Hinata qui restait timidement dans le dos de la cousine de Kiba. Les deux garçons restèrent un moment bouche-bée devant leurs deux amies. Elles portaient une robe qui n'avait rien de commun avec leur tenue habituelle, une grande jupe aux couleurs vives et un bustier décolleté légèrement pigeonnant surmonté d'une petite veste à bretelle noire. La réaction des garçons fit éclaté de rire San, alors que Hinata semblait mal-à-l'aise et terriblement gênée de porter un tel décolleté. 


Les filles partirent sans un mot pour le banquet, pendant qu'à leur tour Kiba et Naruto mirent des vêtements qu'on leur avait prêtés. Ils rejoignirent la salle du banquet où foisonnaient déjà les victuailles, les boissons et les chants. Ils virent Ryuga installé près de la place d'honneur de la grande table principale leur faire signe de s'approcher. Ils se faufilèrent à travers les convives et s'assirent aux côtés de leurs amis. 

Naruto à peine installé, se retrouva nez à nez avec son voisin de table, qui n’était autre que son adversaire du matin. Ce dernier était en train de boire une grande choppe de bière moussante, il la finit et la cognat sur la table en hurlant « UNE AUTRE ».

– Hey désolé pour ce matin, gamin. Je ne savais que tu étais un compagnon du maître-loup. Pas de rancune entre guerriers, surtout si l'on doit devenir des frères de batailles. 
– Facile pour vous, vous n'avez pas reçu un marteau en pleine face...se renfrogna Naruto. 
– Toi tu me plais, tu dis ce que tu penses MOUHAHAHA. Tu m'en veux et c'est normal. En tout cas pour quelqu'un qui a reçu Mjöllnir de plein fouet tu es en forme ce soir dis-donc. Pour oublier cette rencontre malheureuse, buvons ensemble et devenons des frères, lui dit Bald en tendant une grande choppe. 
– Je peux pas boire, je suis pas majeur. 
– Quoi ? Tu as quel âge ? 
– J'ai seize ans... 
– MOUHAHA, tu es déjà un homme, tu dois boire comme les guerriers et t’intéresser aux jolies fraulein, non ? Ou seriez-vous des gamins jusqu'à votre vieillesse par chez vous. 
– Je suis pas un gamin, je suis Uzumaki Naruto ! 
– Alors Uzumaki Naruto, buvons ensemble ! lança Bald en frappant sa choppe avec celle de Naruto et commençant à boire. 

Naruto hésita un instant, mais il vit que Bald lui jeta de derrière sa choppe un regard sombre. San se pencha à son oreille et lui murmura. 

– Naruto, n'offense pas les coutumes des gens d'ici...et surtout pas avec Bald. Il est bon vivant, mais légèrement soupe au lait. 

Naruto par fierté et obligation se mit à boire lentement sa choppe qui lui paraissait immense. Kiba observait attentivement son oncle en pleine conversation avec la princesse et son frère. Il lui semblait que ces trois-là étaient en dehors du temps et de la fête, leur conversation et leur attitude détonnaient avec le reste des convives. 

– Hé, San...mon oncle a l'air d’être une personne importante ici ? 
– Tu n'as pas idée...il était, avant le coup d’état, le maître-loup du palais du roi. Tu sais ici, les loups sont des animaux craints mais très respectés. Donc quand ton oncle est arrivé dans ce pays, il a été immédiatement remarqué pour ses capacités. Il a été accepté pour faire parti de la maison de mes parents, les Tyrson. Quand notre maison a été attaqué par celle des Lokison, il a fui avec moi et a trouvé refuge au palais sous la protection du roi et de sa fille. Il est alors devenu, le conseiller de la princesse Brunhild. 
– Et donc ils sont ensemble, c'est ça ? sourit Kiba. 
– En fait non, la princesse éprouve un sentiment profond pour ton oncle, mais lui n'a jamais répondu à ses avances. 
– Mais il est dingue, c'est une beauté...et en plus elle est princesse. 
– Je pense que ton oncle est encore épris de la mère de ton amie Hinata. Mais dit donc, tu es jaloux du baise-main de Sigmund mais tu encense la beauté de dame Brunhild. Je me demande si c'est pas moi qui devrait être jalouse. Finalement je vais peut-être aller voir Sigmund plus souvent, lui lança-t-elle un sourire taquin aux lèvres. 

Kiba humilié se renfrogna et ne parla plus de la soirée. Pendant ce temps Hinata s'affolait un peu de voir Naruto boire autant, entrainé par Bald dans une beuverie sans fin. Elle- même avait du mal à refuser les invitations à danser de guerriers locaux. Au bout d'un moment, Naruto se leva et commença à partir de la salle. 

– Excusez je me sens pas bien, il faut que je sorte. 
– Naruto-Kun, attends-moi...je t'accompagne, tu n'as pas l'air bien. 

Hinata le suivit alors qu'il titubait sous le rire des convives. Hinata vint le guider doucement pour lui éviter de tomber. A peine sortis à l’extérieur du grand bâtiment, Naruto repoussa Hinata et s’éloigna pour vomir dans la neige. Elle comprit rapidement qu'il ne supportait pas l'alcool. 

– Naruto-Kun, ça va aller ? Tu veux que l'on marche un peu ? 
– Oh non, j'ai la tête qui tourne, je veux aller m'allonger dans la tente. Mais j'ai aucune idée d’où elle est. 
– Je vais t'y mener, je sais où elle se trouve. 
– Arrête, Hinata, retourne donc t'amuser. Pourquoi tu vas pas danser avec un de ces gars, ça te changerait les idées. T'occupe pas de moi... 
– Naruto-Kun, je n'ai pas envi de danser avec eux. Je te rappelle que je suis fiancée avec Kenji un garçon de mon clan. Et puis je vois bien que tu n'es pas bien. Elle guida Naruto jusqu'à la tente. 
– Non, mais sérieux Hinata, cette histoire de fiançailles, ça te rend pas dingue. Tu as vu comment il se comporte avec toi ce gars... 

Hinata s'agenouilla sur une des peaux de bêtes, suivi par Naruto qui s'assit à ses côtés. 

– Naruto-Kun, je n'ai pas vraiment le choix, c'est la décision de mon père et les traditions de notre clan. 
– Bon sang mais, votre clan a vraiment des traditions de merde ! cria-t-il sans mesurer ses paroles sous l'effet de l’alcool. Ton mariage arrangé avec ce type, le destin de ton oncle et de Neji dans la Bunke et celui de ta mère et Ryuga...Franchement votre clan est peut-être le plus puissant de Konoha, mais j'ai l'impression que c'est le plus triste aussi. Quand je serai Ho...Ho...ho...ka...geee, je changerai le destin de Neji, je lui ai, ai promis...et je changerai aussi le tien Hi..hi...nata... 

Naruto avait le buste qui vacillait de droite à gauche, il commença à basculer vers Hinata et posa sa tête sur les cuisses de cette dernière, le visage tourné vers elle. 

– Houla la ça tourne vraiment... 

Hinata était pétrifiée et gênée de cette nouvelle proximité, elle n'était pas fatiguée comme la veille dans le refuge et elle n'arrivait pas à se détendre. Elle regarda Naruto dans les yeux, et elle le vit sourire doucement, son regard dans le vide. 

– Hinata... 
– Oui Naruto-Kun ? bafouilla-t-elle. 
– Tu as toujours l'air triste quand je te vois...Tu devrais sourire plus, tu es une fille bien, tu mérites d’être heureuse. Je te promets que je changerai ton destin et celui de Neji... 
– Mer...ci, Naruto-Kun, lui répondit-elle en souriant, radieusement. 
– Voila, comme ça...ça c'est le sourire de quelqu'un d'heureux. Sa voix diminuait d'intensité et ses yeux se fermaient lentement. Hinata... 
– Oui Naruto-Kun. 
– Tu sais tu as des cheveux superbes...Je sais pas pourquoi mais j'ai toujours aimé les filles avec de long cheveux lisses...Je sais pas pourquoi... 

En entendant le compliment de Naruto, Hinata sentit son cœur s’affoler et son visage la bruler comme jamais. Elle resta un moment sans bouger, ni répondre, n'osant pas le regarder trop gênée par sa timidité. Quand elle baissa le regard de nouveau sur le visage de Naruto, elle le vit en train de ronfler bruyamment, la bouche grande ouverte. Elle sourit et se mit à lui caresser les cheveux. 

Plus tard dans la soirée, Kiba et San rentrèrent dans la tente en riant. Kiba prit San dans ses bras et commença à l'embrasser, mais elle le stoppa quant elle entendit Hinata faire « Chuttt ». 

– Ho Hinata, tu étais là, dit-elle en repoussant Kiba. 
– Naruto-Kun ne se sentait pas bien, alors on est revenu...la bière ne lui réussit pas...mais maintenant il dort. 
– Hé Hinata, tu en profites bien dis-donc...lui lança Kiba en riant. 
– Kiba-Kun, non c'est pas... 
– L’écoute pas Hinata, c'est un idiot, répliqua San en claquant l'épaule de ce dernier. 
– En tout cas, je suis contente pour vous deux, vous allez bien ensemble...dit Hinata en souriant tendrement. 
– Oh euh merci, répondirent San et Kiba en se regardant mutuellement, un peu gênés par la remarque de leur amie. 

San et Kiba aidèrent Hinata à se débarrasser de Naruto et le coucher délicatement. Puis les trois amis partirent eux-aussi se coucher chaudement sous leur couverture. Les dernières nuits ayant été éprouvantes et peu confortables, la chaleur de ce foyer de toile eut tôt fait de les faire sombrer dans le sommeil. 
Le lendemain matin, Kiba fut le premier debout pour aller s'occuper de Akamaru. En traversant le camp pour aller chercher de la viande pour son compagnon, il passa tout près d'un terrain d'arme, où plusieurs hommes s'entrainaient à l'épée avec Sigmund. Il s’arrêta et observa un instant. Les adversaires de Sigmund furent rapidement défaits sous les critiques de ce dernier. Kiba, comme à son habitude, eut un petit rire taquin qui fut perçu par Sigmund. 

– Hé toi, l’étranger, si tu te crois meilleurs qu'eux, viens donc m'affronter. 
– Et comment que je suis meilleur que ces types. 

Il enjamba alors la barricade en bois du terrain d'arme et se positionna face à Sigmund. Il activa son imitation de l'homme-bête, laissant ses griffes pousser. « Je vais lui rabattre son caquet à ce bellâtre... » se dit-il. Sigmund, quant à lui, faisait un peu tourner son épée dans sa main droite, tout en brandissant un bouclier en métal brillant de l'autre. Sans attendre, Kiba plein de fougue s’élança et frappa de ses griffes le bouclier de toutes ses forces. Le choc fut violent, mais moins que la douleur qu'il ressentit quand ses griffes se brisèrent contre le bouclier. 

– Kiba, c'est inutile, hurla son oncle qui venait d'arriver. 
– Aieeeee Aieeeee...Mais c'est quoi ce truc, d'habitude mes griffes se brisent pas comme ça. 
– Calme-toi, le bouclier que tu vois est fait d'un métal précieux et incroyablement résistant, c'est du mithril. Tes griffes ne pourront pas l'entamer. Regarde, je vais te montrer comment il faut t'y prendre. Sigmund, je peux ? 
– Bien sûr, avec honneur. Maître-Loup. 

Ryuga rejoint les deux adversaires sur la surface d'entraînement. A son tour, ses griffes poussèrent et il prit une pose offensive prêt à un coup d'estoc de la main droite. Sigmund se prépara à encaisser le choc en positionnant son bras droit derrière son bouclier pour mieux parer. 

– Par la griffe du loup...hurla Ryuga en chargeant son adversaire. 

Le choc produisit une gerbe d’étincelle et Sigmund recula de quelques mètres en glissant dans la neige. Kiba qui avait observé vint près de son oncle. 

– Je ne vois pas de différence avec ce que j'ai fait...Son bouclier est intact... 
– Je te l'ai dit, briser du mithril tiens du miracle. Cependant la différence est là. Il montra à Kiba les griffes de sa main droite qui étaient elles-aussi intactes. Tu vois mon neveu, vu la violence du choc, mes griffes auraient dû éclater comme les tiennes. 
– Et alors comment ça se fait qu'elles soient intactes... 
– Regarde les de plus près... 

Ryuga tendit sa main à Kiba qui se pencha en regardant attentivement les griffes de son oncle. Un instant plus tard, il s'exclama... 

– Du chakra...vous avez renforcé vos griffes avec du Chakra. 
– Bien vu, Kiba...entraîne-toi à le faire et tu verras que tes attaques seront nettement plus acérées et efficaces.

 

Drielack