Le Salut !

Et si on finissait l’été sur une touche cyberpunk ?  Avec le même staff que Serial Experiments Lain , mais version désillusion totale sur l‘humanité ?
Avec zéro contrainte commerciale pour faire du chiffre. De la prise de risque avancée et notamment celle que l’anime reste dans un cercle assez restreint. Le prix de la liberté artistique, en quelque sorte. Et le pari que vous n’oublierez pas certaines sensations fortes, même si vous deviez oublier le reste. Texhnolyze vous embarque pour un cauchemar hypnotique, quelque part entre l’Etre et le Néant.

Les design de Yoshitoshi ABe et de Akahori Shigeo sont sublimes.
La réalisation offre des plans, des cadrages et des lumières filmiques à ce véritable ovni de l'animation. Le tout est servi par des musiques originales de Keishi Urata et Hajime Mizoguchi, magnifiquement travaillées, qui accompagneront à merveille ce projet spécial  : humanité sombre, violente, individualiste cherche évolution et lumière au bout du tunnel.  
Fiat Lux ? Pas sûr, car les scénaristes ont fait dans le complexe. Et dans la lenteur, ce qui ne devrait pas décourager les  patients amateurs d’ambiances bien posées (voir pesantes) et de caractérisation de personnages soignées (même leurs silences parlent) mais qui fera peut-être peine à ceux d’entre vous qui aiment que la pulsation minute soit particulièrement élevée. Mais que ceux là se rassurent, Texhnolyze a une grande puissance d’immersion, surtout visionné dans le noir, pour ne rien louper des détails et pas mal, disons-le pour les âmes sensibles, de violence brute.  
Vous l’aurez compris, ces rogues (noms donnés aux épisodes et signifiant vagabond en anglais) seront plutôt à réserver à un public averti. 

Opening 1 :


! En suivant ce lien, vous lirez la critique de Hyuuga Neji.

Bonne Découverte à tous et à très prochainement !