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Naruto • Test de Naruto Shippuden : Ultimate Ninja Impact sur PSP :: CaptaiNaruto

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Logo de Naruto Shippuden : Ultimate Ninja Impact sur PSP

Nous sommes à la mi-novembre, un doux fumet de bougies éteintes embaume nos salons, les journées se font de plus en plus courtes et la chaleur du soleil à été remplacée par celle des cheminées. Aucun doute possible : ça sent Noël a plein nez. C’est cette période extrêmement lucrative qu’à judicieusement choisi Namco Bandaï pour sortir le dernier bébé de Cyberconnect2 sur playstation portable, j’ai nommé : Naruto Ultimate Ninja Impact (NUNI pour le reste de ce test). Jusqu’à deux joueurs en coopération, et déconseillé aux moins de 12 ans, voyons ensemble le contenu de ce qui sera certainement l’une des dernières aventures de notre sympathique blondinet mangeur de ramens sur cette plateforme.


Le bon et le truand sont absents ? Pas grave : il reste la brute.

Avant d’insérer fébrilement la galette dans le lecteur de la PSP, on ne peut empêcher une certaine appréhension de nous envahir. En effet les réalisations sur la console de poche de Sony sont souvent inégales et franchement pas toujours extraordinaires.

Heureusement, Cyberconnect2 est une société sérieuse dont les titres tiennent la dragée haute aux autres développeurs... N’ayons pas peur de le dire : ce sont eux les meilleurs et de loin.

Ainsi dès le lancement, il nous est proposé d’installer le jeu sur la mémoire du memory stick (si vous en possédez un) afin d'accélérer les temps de chargements, qui pourraient dans le cas contraire devenir relativement pesants. Première bonne idée.


Rends moi les clefs de ma 106 !

Une fois le bouton START enclenché à l’écran titre, le menu d’accueil se divise en 6 branches distinctes : 3 que nous qualifierons d’actives puisqu’elles se jouent à proprement parler et 3 passives dans lesquelles nous pourrons avoir accès à diverses informations, réglages ou goodies.

Branches actives

Voie Ultime : nom donné au mode Histoire qui reprend l’intrigue de Shippûden à partir de l’arrivée de Naruto à Konoha une fois son entraînement avec Jiraya accompli. Ce mode est composé de plusieurs chapitres illustrés par un chemin qui suit la trame principale et de quêtes annexes disposées ici et là pour rallonger la durée de vie du soft (un peu à la manière dont est agencé un Super Mario). Comme souvent, en remportant des victoires, en finissant des chapitres, vous gagnerez des points que vous pourrez dépenser dans les magasins qui parsèmeront votre parcours afin d’améliorer les caractéristiques de vos personnages. De ce fait, vous débloquez de nouvelles aptitudes qui entre autres vous ouvriront de nouveaux chemins, de nouvelles missions, etc.

Missions Bonus : ce sont des défis supplémentaires déblocables après avoir terminé avec succès des épreuves du mode scénario.

Mission Coop : à la base il s’agit du mode Multijoueurs de NUNI, des combats spécialement prévus pour s’amuser avec un ami via le système Ad Hoc de la PSP. Tout comme la branche “Mission Bonus”, plus vous empilerez les réussites, et plus vous aurez accès à du contenu supplémentaire comme les goodies (fonds d’écran, musiques, vidéos). La vraie intelligence de ce mode réside dans le fait que vous n’êtes pas obligé d’avoir des amis pour en venir à bout ! En effet l’intégralité des missions peut être jouable avec l’IA (qui même si elle n’est pas un foudre de guerre, suffira amplement pour venir à bout de vos adversaires). Si vous n’avez pas de camarades possesseurs de PSP, il faut bien avouer que c’est un choix judicieux car vous pourrez tout de même avoir l’opportunité de finir votre nouvel achat à 100% et donc de voir sa durée de vie considérablement augmentée. Au prix actuel de ces produits, on ne va pas cracher dessus.

Branches passives

Rapport de combat : à l’instar d’un GTA, dans cet onglet on reviendra sur nos statistiques (nombre d'ennemis éliminés, progression en pourcentage, temps total de jeu, etc.), sur nos records, ou encore sur différentes informations inhérentes à notre style de jeu.

Galerie : ici nous pourrons revisionner les coups de grâces infligés aux boss de fin de chapitres dans l’esprit du manga, c’est à dire de manière scénarisée, et il faut avouer que c’est plutôt joli à regarder sans rentrer non plus dans la contemplation. Ce n’est pas tout puisque de la même manière seront accessibles au fur et à mesure de votre progression, les musiques et les fonds d’écran (relativement sans intérêt pour les néophytes du renard à neuf queues), sous certaines conditions.

Options : Cette section permet le paramétrage de la langue (les textes ET le doublage : je ne saurais que trop vous conseiller de le basculer en japonnais pour une immersion encore plus grande), du son, de la vitesse des textes, etc. Cependant ce n’est pas ici que vous pourrez changer la difficulté  très aisée soit dit en passant) mais directement au sein du mode de jeu choisi.


Voilà comment on part à la chasse aux taupes à Konoha.

Graphismes

Au rayon des graphismes, on peut dire que les screenshots officiels que nous avons pu trouver à droite et à gauche sont flatteurs.

Lors de la preview réalisée par Legrororo, nous pouvions constater qu’ils rendaients honneur à la Playstation miniature. Dans la réalité, c’est une tout autre paire de manches.

Effectivement et je le concède, les interfaces, les personnages ainsi que leurs super attaques sont très bien modélisés, quant aux coups de grâces, ils sont juste somptueux : Cyberconnect2 est passé depuis bien longtemps maître dans l’art de la mise en scène.

Cependant, ne nous voilons pas la face : les décors sont d’une pauvreté affligeante. Ok la PSP n’est pas une bête de course et le support UMD ne permet pas un stockage de données faramineux, mais tout de même, on frôle le laxisme. Prenez un jeu comme Monster Hunter et vous comprendrez qu’il est tout à fait possible de réaliser un jeu d’une grande profondeur, qui allie contenu étoffé et graphismes de haute vollée.

Oui, non seulement dans NUNI les arrières plans sont ternes, sans interactions possibles et répétitifs à souhait, mais en plus ils s’affichent avec du retard ! Idem pour les écrans fixes à peine animés qui servent de séquences cinématiques : ras le bol. A quand les images de synthèse au moins pour l'introduction avant l'écran-titre ?


Sasuke met le feu au dancefloor.

Gameplay

Côté gameplay, le style de jeu est totalement orienté beat’em all. J’avais déjà fait les tests de deux Naruto sur PSP que l’on pouvait classer dans ce même style. Les titres étaient “Akatsuki rising”, pas mauvais, et “Kizuna Drive”, horripilant.

Or, et il est très important de le souligner, il y a plusieurs styles de beat’em all. Ils s’apparentent normalement à du Street of rage ou du Double dragon dans la plupart des cas, et parfois comme du Heavenly sword ou du Dynasty warriors. La différence ? Le nombre d’ennemis affichés à l’écran.

Dans le premier cas, au maximum vous affronterez successivement des groupes de 4 à 5 adversaires. Dans le deuxième, ce sont des hordes d’une vingtaine, cinquantaine ou (selon la puissance de la machine) centaine d’antagonistes qui viennent vous submerger.

Ne vous étonnez donc pas si au bout d’un quart d’heure de jeu, en allant regarder du côté des statistiques, vous avez déjà décimé un millier de belligérants. C’est pour cette raison que l’on pardonnera la pauvreté de l’environnement, car afficher autant de polygones d’un côté implique forcément d’en avoir moins ailleurs...

Au niveau des commandes, c’est très sommaire. Un bouton à marteler pour frapper et effectuer des combos, un pour sauter, un autre pour lancer des shurikens et un dernier pour recharcher son chakra (à associer ponctuellement avec celui des coups pour assener les super attaques). Simple, rapide et efficace mais manquant tout de même de profondeur malgré l'impact dynamique des QTE (actions contextuelles).

Musicalement c’est un sans fautes. Je ne connais pas assez bien Shippuden en version anime pour vous dire si les titres joués sont exactement les mêmes, mais la bande son est très ressemblante, que ce soit au niveau des bruitages ou des mélodies. Tout est parfaitement digitalisé et fidèle à l’esprit de la série.

Requin contre renard ? Mais que fait Brigitte Bardot.

En bref

On retiendra donc de cet opus, un jeu nerveux, accrocheur et addictif. On lui pardonnera volontiers ses défauts car à chaque fois que vous lancerez une partie, vous y trouverez un fantastique espace de défoulement. Pas besoin de brancher son cerveau pour se faire plaisir.

Le nouveau bébé de Cyberconnect2 est certes routinier, mais il saura contenter les casual gamers, afficionados ou non du manga de Masashi Kishimoto. Pour les puristes, le challenge peut s’avérer intéressant s’ils s’attardent sur chacun des 3 modes de jeu et s’appliquent à débloquer tout les défis, trouver tout les trésors et collectionner l’intégralité des goodies : dans ce cas la durée de vie passera du simple (une dizaine d’heures) au triple.

Quoi qu’il en soit, il ne faut pas s’ôter de l’esprit que cette production reste avant tout un énorme défouloir à utiliser en cas de grosse contrariété !

 

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