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Barakamon

Genres : Comédie, slice of life

Le manga
Auteure : Yoshino Satsuki
Statut : En cours
(9 volumes au Japon, 8 volumes en France)

L’animé
Studio : Kinema Citrus
Réalisateur : Masaki Tachibana
(.hack//Quantum, Tokyo Magnitude 8.0)
Scénariste : Pierre Sugiura
(Bottom Biting Bug S2)
Character Design : Majiro
(Nagareboshi Lens OAV)
Responsable Animation : Majiro
(Nagareboshi Lens OAV)
Directeur Artistique : Hiroshi Kato
(Dragon Ball Z Battle of Gods, saga Neon Genesis Evangelion)
Musiques : Kenji Kawai
(Ghost in the Shell movies, Gundam OO)
Nombre d’épisodes : 12

 

Synopsis :

"Seishu Handa, étoile montante de la calligraphie japonaise, collectionne les prix d’excellence pour son travail. Beau et jeune, mais surtout d’une arrogance sans bornes, il met sa carrière en péril le jour où, excédé, il assomme un éminent conservateur de musée qui juge son travail “formaté et sans saveur”… Sanction immédiate pour ce coup de sang : Seishu est puni et contraint d’aller expier son crime sur une petite île, au fin fond de la campagne nippone ! Le jeune citadin, qui espérait au moins pouvoir pratiquer son art dans le calme, ne tarde pas à déchanter : entre les voisins qui débarquent à l’improviste et la bande de gamins qui a choisi son atelier comme terrain de jeu, la partie s’annonce compliquée… Attachants, irritants, farfelus et pleins de vie, les habitants du village vont chambouler son quotidien bien réglé."


LE MANGA
Barakamon est un manga de Yoshino Satsuki qui parait depuis 2009 au Japon où il compte neuf tomes et a eu droit à une adaptation animée de douze épisodes.
En France le manga est licencié par Ki-oon.

On se lance dans l'histoire d'Handa Seishu, un jeune calligraphe impulsif et citadin de base qui paye son coup de sang lors d'un concours duquel il sort vainqueur par un voyage sur une île perdue dans la campagne japonaise pour se ressourcer et réfléchir à son geste, lui qui n'a pas su supporter la critique d'un aîné sur son travail. Si ce séjour a pour but de faire mûrir Handa, il sert de véritable découverte pour le lecteur, l'auteure nous présente un univers calme et paisible, souvent ensoleillé avec certaines caractéristiques classiques de la campagne : petites routes, tout le monde se connait, des champs, la mer... Un cadre idéal pour les villageois, mais pour Handa, cet endroit se résumerait plus à : peu de transports en commun, des inconnus envahissants, les insectes... Un paradoxe qui en dit long sur les efforts que le héros aura à fournir pour s'adapter à un nouveau cadre de vie et apprendre.

Apprendre quoi d'ailleurs ? Après tout, la campagne et la calligraphie, ça n'est pas vraiment deux choses que l'on associe automatiquement, mais c'est là que l'auteure arriver à capter l'attention de son lecteur, surtout pour nous occidentaux, nous pouvons voir que le calligraphe est comme un peintre, il a besoin d'inspiration pour avoir une écriture spontanée et naturelle. Souvent dans d'autres domaines comme la musique, le sport, l'art il s'agit de trouver son style et de le partager avec d'autres personnes, c'est la même chose pour la calligraphie. Handa se retrouve aux antipodes de ce qu'il a connu pour pouvoir évoluer en tant qu'homme et en tant que calligraphe également, une évolution qui ne se fera pas sans l'intégration d'autres personnages hauts en couleurs, à commencer par Naru, une jeune fille énergique et drôle qui a grandie dans ce milieu et qui se fait un plaisir de voir un étranger débarquer, Handa et Naru, à l'image des deux cadres présentés, c'est un duo paradoxal qui nous permet de voir l'île sous deux angles, entre celui qui la découvre et celle qui y est habituée. Globalement le reste des personnages est bien intégré, tout comme Naru ils sont assez présents dans les passages comiques et Yoshino Satsuki sait se renouveler dans le domaine, ça ne tourne pas seulement autour d'Handa le citadin perdu dans la campagne, en découvrant les autres personnages on découvre leurs bons et leurs mauvais côtés et cela permet d'offrir des variations appréciables mais surtout indispensables à tout bon slice of life : l'impression que le quotidien défile sans s'ennuyer et que l'histoire avance tout comme le développement des personnages est bien réelle.
Si vous aimez positiver et voir la vie du bon côté, Barakamon sera sans doute un plaisir à lire, tant par le scénario que par les personnages mais aussi ses dessins, on a souvent droit à des planches assez "lumineuses" et même la nuit ou la pluie ne donne pas une impression de négativité, cela peut être une source d'inspiration pour Handa, un moyen pour les villageois de s'entraider ou tout simplement voir la réaction d'une Naru innocente et joyeuse qui apprécie la vie en côtoyant un grincheux immature qui découvre un endroit à l'opposé de son état d'esprit.

 

L’ANIME


Artistes de doublages (seyius)
Seishu Handa : Daisuke Ono 
(Sinbad dans Magi, Shintarô Midorima dans Kuroko's Basket, Kuroh Yatogami dans K, Heiwajima, Shizuo dans  Durarara )
Naru Kotoishi : Suzuko Hara
Kosuke Kanzaki : Yûki Kaji 
(Eren Jaeger dans L'Attaque des Titans, Haruyuki Arita dans Accel World)
Miwa Yamamura : Nozomi Furuki
Hiroshi Kido : Kôki Uchiyama
 (Soul Eater dans Soul Eater, Raku Ichijô dans Nisekoi)
Akki : Megumi Han 
(Gon Freecss dans Hunter x Hunter 2011, Sumire Hanano dans Chihayafuru)
Yûjirô Kido : Tanuki Sugino
 

Opening : « Rashisa », interprété par SUPER BEAVER

Ending

Trailer

 

Comme l’explique le synopsis, tout commence comme ça :

Oui, là c’est le drame, la gaffe épique, la honte internationale.
Alors, se mettre au vert parait une nécessité aussi bien psychologique que sociale.

C’est beau, non ?
Mais les campagnes reculées ont aussi d’autres joies, notamment celles de ne pas être à la pointe de la technologie qu’attend un citadin pur jus, voyez plutôt : 


Et là nous rentrons en immersion totale dans ce slice of life bucolique, qui met en scène la remise en question artistique et humaine d'un garçon qui a besoin d’un retour aux fondamentaux. Et ça sera bourré d’humour, de fraîcheur, de chaleur humaine.
Barakamon c’est comme un enfant qui éclate de rire, c’est communicatif. Et autant vous dire tout de suite, c’est mon coup de cœur de l’été, la série que j’attendais avec le plus de plaisir, sûre de rire mais aussi de prendre plaisir à découvrir ce qui allait tomber sur Handa comme aventure.
Sa relation avec Naru vaut à elle seule le détour. On appréciera aussi de voir Handa passer par tous les états et la façon dont l’anime le restitue est toujours très drôle.

Vous l’aurez compris, cette petite lui met la misère ! Mais elle si terriblement attachante !
Sei va enfin créer avec le cœur. En grande partie grâce à elle, mais  aussi grâce à tous les villageois, qui vont composer une famille bigarrée et irrésistible.

Même si ce n’est pas tout les jours facile...

Ce grand gamin qui est blessé au fond va apprendre la frustration. Et s’en sortir avec beaucoup de panache. Un joli message, non ? 

Je n'ai jamais regardé un anime qui évoquait l'art de la calligraphie, donc j’étais curieuse de cela. L’encre est bien mise en valeur, on croirait de la vraie quand il en fiche partout, c'est joli et cela le rend beau lui aussi. Le voir créer est toujours un moment de grâce et de dynamique mélangées. Magique.


La narration ressemble à l’art qu’elle a choisi d’honorer: par touche ou grand traits. Chaque épisode est un élément qu'on appréhende juste à la fin, avec le recul.
La calligraphie est une discipline artistique qui en extrême orient est perçue avant tout comme une méthode de perfectionnement de soi. Ben c’est exactement ce qu’il se passe, mais avec un enchaînement de gags qui rendent le propos totalement original.

L'animation est probablement un petit plus, car mettre de la couleur à ces tableaux de vie sur une île au bord de la mer est aussi de monter la beauté de la campagne japonaise, ce Japon de l'envers loin de la mégalopole.

on appréciera aussi d'entendre l'accent des villageois, différent de celui de la ville et qui finira pas déteindre sur Sei'.

 

Les personnages de la série :

Seishuu Handa "Junon Boy, Sensei" 23 ans, le héros de cette histoire. Calligraphe.


Naru Kotos (7 ans)
Le rayon de soleil de cette histoire.

Miwa Yamamura (14 ans)
Energique et garçon manqué, taquine mais attentionnée.


Tamako Arai (14 ans)
La meilleure amie Miwa. Elle veut devenir mangaka et a d’ailleurs un  manuscrit. Elle devient dingue à l’idée que les gens sachent qu’elle est otaku et fujoshi 


Kosuke Kanzaki (18 ans)
Etudiant en calligraphie, il idolâtre Seishuu et a d’ailleurs commencé son art après avoir vu une exposition de lui.

Hiroshi Kido (18 ans)
Le fils du maire. Un peu blasé et découragé par peur d’être un étudiant médiocre. Devient peu à peu ami avec Seishuu.

Takao Kawafuji (23 ans)
A la fois le meilleur ami et l’agent de Seishuu. 

Yuujirou Kido
Le maire du village et père d’Hiyoshi.

Kousaku Kotoishi
Grand père de Naru

Hina Kubota (7 ans)
C’est l’amie de Naru. Elle est très timide, pleure à tout moment, même si elle est contente. Elle semble s’attacher fortement à Seishuu elle aussi.

Kentarou Oohama

Daisuke

Yukata

Akihiko Arai
Frère de Tamako. Gameur et très intelligent


Kazuyuki Sakamoto
L’instituteur du village

Yasu Nomura
Habitante du village. Donne toujours des conseils très judicieux à Sei’

Kinoshita
Epicière du village.

Iwao Yamamura
Dit le Yakuza Père de Miwa

Directeur
L’homme que Seishuu  a frappé.

Emi Handa  Seimei Handa
Parents de Seishuu

 

 

 

Hyuuga Neji, Isumi

 

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